L’élection états-unienne n’est-elle pas devenue une élection internationale au fond, ou devrait-elle l’être? Toutes et tous ici, n’êtes-vous pas en train d’espérer, pour une raison ou une autre, l’élection d’un candidat en particulier dans ce pays au frontières plus lointaines que sur papier? Comment faut-il interpréter cette appréciation, des dites «élection démocratiques» états-uniennes, qui traverse aujourd’hui le monde en réactions?
C’est que l’impérialisme, la politique étrangère des États-Unis si vous voulez, donne à la planète entière des raisons de se méfier du nouvel empire que sont devenus les États-Unis d’Amérique -lors des deux derniers siècles- mais également, donne des opportunités à d’autres, justement plus opportunistes. Les politique de Washington font en effet des vagues jusqu’aux extrémités de ce monde, des plus nantis aux moins -majoritaires- de ceux-là.
Ainsi, au Venezuela ou à Cuba par exemple, on estime, ou présume, qu’un président plus modéré comme Obama, pourrait apporter un répit à la lancée spectaculaire de la révolution socialiste qui se déroule partout dans l’hémisphère sud de la dite Amérique.
En Russie, on espère pratiquement l’élection de McCain, afin d’enfin affronter la bête capitaliste sur le champ de bataille, Moscou, elle, ne s’en cache même plus. Elle s’est renforcée, puis vante aujourd’hui, ses capacités militaires plus que jamais. La crise économique ne risque pas d’éteindre ce nationalisme dépravé travesti en «révolution». La Fédération de Russie déborde de gaz naturel, elle tient en fait aujourd’hui, l’Europe par les couilles. Ses récentes démonstrations de force démontrent sa capacité à faire combat, ainsi que ses dernières avancées militaires.
Sinon, on peut facilement penser que les politiques étrangères d’Obama seraient considérées ici au Québec, comme moins gênantes que celles de McCain, sans plus.
Dans moins de 48 heures, il est supposé être un jour historique, mais dans les faits, les États-Unis d’Amérique, comme le rapporte également un camarade, sont au bord du gouffre et ne peuvent plus se permettre de gaffe, qu’elles soient économiques ou en rapport avec leurs politiques impérialistes à l’étranger. Ils sont au muret, mais nous jouent la comédie, tel un voleur de banque armé d’un pistolet de plastique.
Pour certains, que ce soit un président ou l’autre, ces États sont sur un point de rupture.
Cela dit, pour ma part, j’estime que la politique du moins pire ici, n’y changera pas grand chose. Aussi, une autre menace pèse maintenant sur Obama, et cela m’étonne que les médias soient restés muets.
Néanmoins, bon cirque à toutes et tous!