Voici donc 5 exemples qui illustrent mon propos. J'essaierai d'être bref sur les films, bien qu'il y ait tant et tant à dire sur chacun d'eux.
1. Les 400 coups, François Truffaut, 1959
Jean Constantin - Les 400 coups
2. Tirez sur le pianiste, François Truffaut, 1961
La version studio de Framboise, ci-dessous, ne fait hélas pas complètement honneur à cette scène : le tempo est nettement ralenti. Les paroles restent néanmoins franchement drôles, avec ses jeux de mots à tiroir qui obligent l'auditeur à une attention amusée permanente.
Boby Lapointe - Framboise
3. Le Mépris, Jean-Luc Godard, 1963
Je n'ai pas vu Le mépris depuis 10 ans mais je garde un souvenir fort de l'atmosphère particulière qui s'en dégage : la lente déliquescence d'un couple dans une ambiance "été en pente douce", à la fois légère et grave, qui me rappelle étrangement les livres de Modiano. Brigitte bardot est stupéfiante de beauté. Michel Piccoli a lui une présence inouïe, restant tellement digne dans la douleur et l'abandon, avec son chapeau gris en permanence sur le crâne.
Georges Delerue - Thème de Camille
4. Mulholland Drive, David Lynch, 2001
D'un point de vue plastique, Mulholland Drive est éblouissant, chaque plan est inoubliable. Et je pourrais également parler longuement de l'interprétation extraordinaire des deux actrices principales. Bref, Mulholland Drive est une expérience sensorielle unique, un pur objet de fascination aux mille degrés de lecture, et je ne vous cacherai pas que c'est pour moi le meilleur film qu'il m'ait été donné de voir.
Angelo Badalamenti - Mulholland Drive Theme
Et puis je ne résiste pas au plaisir de poster également la chanson de l'audition, follement 50s, à la nostalgie trouble.
Linda Scott - I've Told Every Little Star
5. Naissance des pieuvres, Céline Sciamma, 2007
Para One - Finale
Mélancolie quand tu nous tiens !