La RUPTURE HISTORIQUE INCONTOURNABLE
LA FUTURE REORGANISATION DE L'ETAT
la REFORME de l'état est dans les cartons, de nombreuses études concoctées par de hauts fonctionnaires "discrets" commencent cependant à "TRANSPIRER." Nous avons le triste privilège de compter en droits ouverts plus de 5 millions deux cent mille fonctionnaires qui se répartissent dans trois fonctions publiques. (les effectifs réalisés donc payés sont bien supérieurs soit 25% de la population active du pays) Une Fonction publique d'état, à la quelle a été ajouté depuis 1981 une territoriale qui a vu ses effectifs croître de façon inconsidérée et une troisième dite hospitalière qui elle aussi, a vu ses effectifs gonfler anormalement quand les maires présidents de conseils d'administration de leurs hôpitaux ont utilisé ce moyen pour soigner le malaise social en recrutant inconsiderement des personnel "électeurs" Entre 1981 et aujourd'hui ce seront plus d'un million et demi de fonctionnaires que notre état a embauché avec les collectivités territoriales sans s'assurer que le budget de l'état était en mesure de payer les salaires et pire encore les retraites. C'est cette réalité dramatique qu'aucun politique ou dirigeant de notre pays veut tout simplement dire et expliquer aux FRANCAIS. Pourquoi une telle dérive, pourquoi avoir accepter de couler l'état? Pourquoi la droite de retour au pouvoir n'a t elle pas endigué cette dérive dont chacun connaissait les effets inévitables sur le long terme? Une des deux fonctions publiques est de trop. toute personne sensée qui se saisit de ce dossier en prend inévitablement conscience. Mais que faire? Rien comme l'ont fait tous les gouvernement depuis 1986 après le recrutement des 600 000 premiers nouveaux fonctionnaires? Les gouvernements suivants ont poursuivi cette dérive en atteignant fait incroyable: un million et demi de fonctionnaires de plus qu'en 1981 date d'arrivée de la gauche au pouvoir. La réforme inévitable ne pourra donc s'imaginer que dans une nouvelle logique et l'organisation qui en découlera. Les 36 000 communes Françaises aussi nombreuses que l'ensemble de toutes les communes de l'ensemble des autres pays Européens devront être supprimées et laisser la place à de nouvelle structures riches en fonctionnaires (qui existent déjà et qui sont les communautés de communes.) Les Préfectures devront être supprimées ainsi que les conseils généraux pour être regroupés au niveau des régions actuelles et sans doute mieux encore au niveau des anciennes provinces royales mieux adaptées aux réalités géographique du Pays et aux réalités européennes Cette réorganisation bouleversera totalement non pas notre mode de vie de citoyen mais les habitudes des fonctionnaires dont les postes redondants fonderont comme neige au soleil. La justification du département créé par Napoléon qui plaçait la préfecture à une journée à cheval de tout citoyen est absurde aujourd'hui, mais c'est cette raison qui justifie encore leur existence. Le redéploiement des tribunaux qui est déjà en cours montre à l'évidence le corporatisme de certaines catégories de citoyens qui défendent avant tout leur mode de vie que l'intérêt général. Ces premiers mouvements laissent augurer demain des manifestations de tous ces fonctionnaires qui défendront avant tout leur mode de vie que l'intérêt général des FRANCAIS. Ces réformes seront sans doute connues dès les résultats des municipales . préparons nous à des GRÈVES autres que celles que nous avons connues au cours des dernières semaines. Un référendum sera sans doute indispensable et la suppression des CDI dans la fonction publique un impératif comme l'ont voté les SUISSES il y a quelques mois seulement. Cet ajustement de notre fonction publique aux possibilités financières du pays a été mené depuis 20 ans par l'ensemble de nos voisins, pourquoi les gouvernements FRANCAIS n'ont ils pas eu ce courage? La facture sociale en est déjà la conséquence et l'adaptation inévitable se fera obligatoirement dans la souffrance maintenant. Un principe devra cependant guider ces déflations d'effectifs ou mieux ces transferts du public vers le privé, en aucun cas les fonctionnaires qui n'ont aucune responsabilité dans le laxisme des politiques devront en payer le prix. Tous ces transferts ne seront sensés qu'à partir du moment où un volume de postes équivalents aura été créé dans le privé. La première démarche ne consiste donc pas tant à réduire les effectifs mais d'abord à créer les conditions de créations de postes dans le privé. Créations que seules les PME armées pour affronter l'export pourront demain autoriser.