Le refus de l'Allemagne de souscrire au plan Français (dont plus personne n'assume la paternité) de relance de l'économie Européenne s'explique sans doute par deux conceptions différentes de la vision des entreprises privées dont les PME. certes la situation Française n'est pas réjouissante? mais comment comparer les entreprises allemandes aux Françaises. Le mal congénital Français en matière économique réside depuis toujours dans la coexistence de deux types d'entreprises.
Les quelques multinationales particulièrement performantes, celles du CAC 40, dont le Chiffre d'affaire dépassait 1500 milliards en 2007 pour un bénéfice net de 103 milliards d'euros.
Avec cependant un bémol de taille du fait de l'ouverture du capital de ces sociétés dès 1982 par la gauche, capital contrôlé à hauteur de 80% jusqu'à cette date ce qui permettait au général de GAULLE de dire que la politique de la France ne se ferait jamais à la corbeille de la bourse.
Depuis 82 83 et 84, le contrôle de nos sociétés fleurons est sous contrôle de fonds étrangers dont de nombreux fonds de pension US qui absorbent légétimement chaque année plus de 25 milliards de dividendes utilisés à payer les retraites de nombreux salariés US.
Comble de malheur les sièges de la quasi totalité de ces grands groupes ont été depuis lors délocalisés soit en Suisse (Air France-KLM , Carrefour ...) en Belgique ou au Luxembourg (.......)
afin de ne plus être taxés à 33% mais souvent à moins de 10%, privant ainsi le fisc français de 15 à 25 milliards d'euros chaque année. Les 15 milliards injectés l'année passée semblent minimes comparativement à ces sommes perdues sans d'ailleurs y ajouter les 20 milliards d'aide qu'elles perçoivent chaque année pour la mise en place des 35 h 00. (pire encore les stock options dont bénéficient tous les cadres dirigeants de ces groupes ne sont imposés qu'à hauteur de 17% par une circulaire de Bercy à l'époque où Laurent Fabius y régnait pour le bien être de ceux qui pouvaient en bénéficier. Le reste des entreprises françaises sont depuis toujours minuscules, taxées à 33%, contrôlées en permanence par les services de l'état qui les méprisent.
Elles se distinguent par leur taille. sur 3 millions d'entreprises, 67% ne disposent pas de salariés, 84% en comptent moins de 4, 93% moins de 9 ,96% moins de 20 avec seulement 1% de nos entreprises qui comptent plus de 100 salariés. Or ces petites structures représentent 89% de l'emploi privé, ce qui est donc la majorité de nos emplois qui seuls créent des richesses.
Depuis près de 6 mois déjà, ces petites structures n'ont plus l'écoute ni l'attention des banques. plusieurs dizaines de milliers seront condamnées à déposer le bilan au cours des semaines ou mois qui viennent si rien n'est rapidement mis en place pour leur assurer leur survie.
Plus de 40% de faillites dans la restauration, près de 33% dans la construction mais tous les secteurs seront touchés au risque d'avoir comme en 1982 plus d'un million huit cent mille chômeurs supplémentaires dans l'année? ( l'Espagne a enregistré 800 000 chômeurs de plus en 7 à 10 mois) De 1981 à 1986 la France confrontée à la destruction de son tissus d'entreprises privées (liée prioritairement à l'interdiction de licencier) avait vu son chômage atteindre des niveaux incroyables, les pertes d'emplois privés avaient été estimés à un million huit cent mille postes. Pour remédier à cette catastrophe, la mise en place progressive de la retraite à 60 ans avait évincer en quelques années 5 millésimes soit près de 3 millions de salariés, mais le recrutement massif de fonctionnaires fut la trouvaille géniale des gouvernants de l'époque, soit au passage à ce jour plus d'un million et demi de fonctionnaires qui sont tous payés à crédit depuis 1982, soit un déficit annuel de près de 50 milliards d'euros c'est à dire sur 25 ans 1250 milliards que nos enfants devront rembourser. Si nos grandes sociétés ne nous appartiennent plus du fait qu'elles sont aujourd'hui sous contrôle de nouveaux propriétaires, si elles ne versent plus leurs impôts en France mais par le truchement de leurs Holding dans des pays où l'imposition est souvent trois fois moindre qu'en France. Les seuls moteurs de notre économie (ceux qui_ créent la richesses) résident uniquement dans nos PME. Même avec près de 3 millions d'entreprises, il en manque près d'un million dans notre pays pour atteindre la densité qui existe chez tous nos voisins Européens. Les laisser "Crever" aura des conséquences catastrophiques pour l'emploi dans notre pays, catastrophe dont seul le gouvernement pourra demain être tenu pour unique responsable. les indicateurs à la disposition de chacun seront les hausses du chômage mois après mois, sans aucun espoir d'inverser la spirale car pire qu'en 1984, les patrons qui seront contraints de poser le bilan quitteront alors la France, pour n'y revenir qu'en Vacances. Sans locomotives, les trains s'arrêteront alors définitivement en rase campag