A quoi devons nous nous attendre? La crise financière "systèmique" comme disent les spécialistes et commentaires de tout poil, ne s'achèvera pas avant sans doute plusieurs années. Le plan de sauvetage mis en place aux USA qui est considérable avec 10% du PIB annuel de ce pays risque cependant d'être très insuffisant comparativement aux réalités financières que recouvrent les spéculations aux quelles le monde a assisté en spectateur depuis maintenant 20 ans. Cette crise financière aura impérativement un impact immédiat sur le plan économique c'est à dire la véritable économie mais plus encore sur le plan social car l'équilibre de l'économie garantit les moyens de subsistance de tous ceux qui n'ont que leur emploi pour vivre. Sans vouloir inquiéter le peuple, il faut cependant avoir conscience des sommes inimaginables qui sont en jeu pour comprendre l'insuffisance des 1000 milliards engagés par l'état des USA. En effet, le PIB mondial représente un peu moins de 50 000 milliards de dollar tous les ans, dont 25% sont créés par les USA ,25% par l'Europe, alors que le reste du monde ne représente que 50% Chine, Inde, Brésil et tout le reste du monde. Comparativement à cette somme déjà fabuleuse, les bulles financières spéculatives, représentent plus de 2 millions de milliards de dollars, c'est à dire 20 fois plus que ce que produit l'humanité chaque année. la somme avancée par les experts du FMI 1000 milliards de dollars, apparaissent donc dérisoires dès qu'elle est comparée aux montants réels de cette escroquerie organisé par les banques d'affaires mondiales. Cette escroquerie ORGANISÉE n'a pu se réaliser qu'en dehors de toute réglementation étatique mais aussi internationale, avec l'existence elle aussi organisée des paradis fiscaux dont TOUTES les multinationales sont les premières à bénéficier pour échapper au pouvoir de tout état mais aussi des instances régulatrices mondiales. Compte tenu de cette réalité sur la quelle repose l'équilibre du monde occidental, la crise économique sera la conséquence inéluctable de cette crise financière qui durera sans doute plusieurs années avec la découverte d'autres créances "pourries" aujourd'hui camouflées avec l'argent sale de la drogue, des ventes d'armes au sein des banques de ces paradis fiscaux. le secret Bancaire vient certes d'être levé aux USA, mais que représente les sommes concernées quand 20 fois ces sommes transitent dans les paradis fiscaux où comme en SUISSE le secret bancaire est la condition sine qua non des affaires? Certains "spécialistes" annoncent un minimum de 5000 milliards de dollars pour éponger le passif visible de cette catastrophe financière . Tant que ces "montants pourris " n'auront pas été identifiés et surtout détruits la menace de répétition de ce que vivent les USA depuis 18 mois et le monde depuis quelques semaines devrait logiquement peser et surtout se reproduire. La première conséquence déjà visible sera la contraction du crédit. les banques manqueront de liquidités, comme nous le constatons malheureusement déjà. Sans le SANG le corps humain ne peut que mourir . Comparativement les entreprises sans crédit de trésorerie, ne pourront demain honorer leurs créances ni payer fournisseurs et salariés. La FRANCE qui se caractérise en Europe par ses trop petites entreprises (93% des 3 millions de ses entreprises comptent moins de 9 salariés) semble beaucoup plus exposée que tous ses voisins Européens. Chaque année ce tissus économique détruit environ deux millions d'emplois (sur 16 millions) et en crée le même volume. Le manque de crédit aux PME , conséquence de la crise bancaire risque de se traduire en FRANCE plus qu'ailleurs par un phénomène de dominos catastrophique. Toute PME en difficulté entraînera dans sa chute et son dépôt de bilan plusieurs autres entreprises de même taille. Nombre de ces entreprises sous traitent au profit de grands groupes, qui eux mêmes ont de plus en plus de difficultés pour assurer leurs trésorerie au près des banques exsangues en liquidités. Ce sont donc les petites PME qui assurent la trésorerie de ces grands groupes quand l'état lui même sans argent ne leur fait pas supporter lui même cette perversité. Le plan de sauvetage qui se met en place trop tardivement, suite à l'annonce des 41 000 chômeurs supplémentaires ne correspondra pas aux besoins réels. Sa vocation se limite d'abord et surtout à la défense des banques dont les priorités n'ont jamais été les PME. Les résultats catastrophiques du chômage prévisibles depuis 12 mois au moins, en septembre, octobre novembre et décembre (avec sans doute plus de 2 à 300 000 chômeurs et surtout 70 milliards d'euros de déficit de notre balance commerciale)) contraindra alors l'état à engager la seule mesure capable de répondre au besoin réel de la survie de nos PME et des 89% des emplois qu'elles sont les seules à pouvoir créer. Création IMMEDIATE d'une véritable banque Nationalisée uniquement dédiée aux PME Françaises. Délégation au niveau régionale, mieux à même non seulement d'accompagner les PME de leurs bassins d'activités mais surtout de garantir la création et la croissance de celles qui demain devront fournir le remplacement des 2 millions d'emplois secondaires que nous perdront de manière inéluctable. Tout retard se constate déjà aujourd'hui mais demain sera MORTEL pour l'économie de la FRANCE et l'emploi des salariés, car après le dépôt de bilan, Ces petits patrons , ceux là mêmes qui donnent les emplois nécessaires aux salariés quitteront alors définitivement la FRANCE. La PRIORITÉ NATIONALE bien comprise maintenant et non demain , c'est l'accompagnement et la SURVIE de nos PME avec de vraies mesures efficaces qui répondent aux seuls besoins de nos PME.