L'Avenir de la FRANCE à 18 mois

Publié le 03 novembre 2008 par Gilles74
Avenir  de  la  France  à  18 mois   http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/08/16/quel-avenir-pour-la-france-a-18-mois.html   la  crise  est  là  visible  dans  la  dégringolade  du CAC 40,  le  gros   de la  crise  n'est  pas  derrière  nous   comme  le  prétendait  il ya  encore  quelques  semaines la locataire  de  BERCY mais  malheureusement  devant  et  sans  doute  par  ses  conséquences SOCIALES   pour  très  longtemps.   Pourquoi  nos  politiques  de  gauche  et  de  droite  n'ont  ils  toujours  pas  compris  si ce n'est  devant   l'impérieuse  nécessité  du  réel  que  toute notre  paix  sociale  repose  à 90%  sur  la  survie  de nos  PME  Françaises  par  ailleurs  trop petites.  

note  publiée  le 16.08.2008

Quel avenir pour la FRANCE à 18 mois?

l'avenir du PAYS à 18 mois

Avec une baisse de 30% à la bourse, la quasi faillite de nombreuses banques Anglo- saxonnes, la prise de conscience des pertes faramineuses de nos propres banques (plus de 5 milliards annoncés à la société Générale qui se cumulent aux 5 milliards du trader des mois passés) les pertes prévisibles de toutes nos banques y compris celles sous contrôle de l'état qui n'ont pas encore osé dire à quel niveau elles sont impliquées dans les pertes colossales des sub-primes des USA. (le nuage de TCHERNOBIL ne s'arrêtera pas à nos frontières)
Les augmentations des matières premières y compris alimentaires avec pour effet une chute de la consommation intérieure comme le mesurent déjà les acteurs du tourisme Français cet été avec des pertes de 15 à 40% de leurs revenus qui conditionnent leur propre pouvoir d'achat au cours du reste de l'année.
L'annonce des plans sociaux qui concerneront des centaines de milliers d'emplois dès la rentrée avec pire encore les sommes fabuleuses détenues par certains pays comme la CHINE (11,5% de croissance en 2007 et plus de 1000 milliards de $ disponibles en fonds souverains qui pourront demain acheter des entreprises FRANÇAISES en contrôlant leur capital mais aussi en asséchant toute marge de manoeuvre sur le plan salarial de trop de nos entreprises).
La persistance de 10 millions de nos compatriotes qui vivent avec moins de 887€ par mois et qui ne pourront en aucun cas faire face à des augmentations de 20 à 30% de leurs dépenses de survie alimentaires.
l'incapacité des politiques qu'ils soient de droite ou de gauche à régler cette fracture sociale consécutive certes aux erreurs incroyables de la gauche depuis 1981 ainsi qu'à la lâcheté de la droite qui a été incapable de rétablir les équilibres financiers du pays plus attachée à conserver le pouvoir qu'à imposer les solutions difficiles, nécessaires et surtout inévitables car mises en oeuvre aujourd'hui avec 25 ans de retard.
Avec cette menace persistante de la fabrication de la bombe atomique en Iran qui peut à tout moment engendrer une guerre avec ISRAËL et donc une explosion du prix du pétrole (sans doute à plus de 300 $ le baril c'est à dire à 4€ le litre en France)
L'incapacité des entreprises françaises à conserver leurs parts de marché à l'export, du simple fait que nos impôts qui les frappent sont de 10 à 15% supérieurs qu'à l'étranger.

Le déficit commercial du pays qui dépasse pour la première fois de notre histoire déjà plus de 25 milliards à la moitié de l'année et qui se traduira en fin d'année à plus de 70 milliards d'euros au moins, cause essentielle (hors  crise  financière) de la récession que devra connaître la FRANCE en 2009.

La FRANCE compte encore près de 20% de ses emplois qui se situent dans le secondaire et donc le monde industriel. (c'est à dire près de 5 millions d'emplois).


Ces emplois s'ils ne s'adaptent pas à la réalité économique du monde, c'est à dire si à qualité égale nous ne sommes pas capables de vendre des produits aux mêmes prix que nos concurrents, et si la commercialisation de nos produits n'est pas protégée par des brevets, nous devrions savoir que plus de la moitié sont condamnés à court ou très moyen terme c'est à dire moins de 5 ans soit près de 2 millions d'emplois au minimum.

le constat de bon sens est connu de tous les politiques,, alors que font ils?
RIEN ou presque!
Le seul remède réside dans l'accompagnement de nouvelles PME innovantes capables de produire de nouveaux produits protégés par des brevets afin de garantir les emplois de nos salariés.
Or l'état ne fait rien ou s'il le fait c'est avant tout au détriment des PME car la quasi totalité des crédits accordés bénéficient qu'aux grandes entreprises qui elles sont
structurellement dans l'incapacité de créer de nouveaux produits.

Nous marchons sur la tête et ce depuis toujours incapables de comprendre que les règles économiques du monde changent tous les jours.


Combien d'entreprises innovantes en FRANCE sont capables de financer leurs recherches /


Combien peuvent lever les fonds nécessaires à leur développement c'est à dire au moins 5 à 8 ans sans rien vendre temps incompressible pour développer et surtout protéger les produits ce qui nécessite au moins trois ans et plusieurs millions d'euros pour la dépose et la protection des brevets au niveau mondial.


le point central de nos malheurs prochains et prévisibles se situe là . Exception franchouillarde où la quasi  totalité de nos fonctionnaires y compris l'administration centrale se refuse à aider des petites structures dont la seul vocation se résumme à "faire du profit" en oubliant au passage d'intégrer que seules les entreprises par les impôts qu'elles payent assurent le train de vie de l'état et en tout premier lieu leurs propres salaires