PME les faillites inéluctables mais prévisivles

Publié le 03 novembre 2008 par Gilles74

La  crise  économique  que  la  France  comme  tant  d'autres  pays  subit  de  plein  fouet sera  plus  dramatique chez  nous  que  chez  tous nos  voisins.

La  fiche  jointe  ci dessous  publiée  le  1° octobre  n'était  pas prémonitoire  mais  tout  simplement  la  résultante  de  la  situation  historique  de la  France  et la  conséquence  du  mépris  de  tous  nos  dirigeants  envers  les  PME  françaises.

L'absence  d'une  véritable  politique  dénoncée  par  tous  ceux  qui prennent  conscience  de  ce problème (rapport  du  sénat  en 1994  toujours  sans  effet) est  un invariant  définitif du essentiellement  au "souverain MEPRIS"  que  tiennent  nos  hauts  fonctionnaires à l'égard  de  ce  monde 'interlope"  de la petite ou  micro économie  du  pays. (voir  friche  explicative  sur  les  raisons  historiques  de  ce  mépris  

PME Françaises: le mal historique et...

L'amorce  de  décisions  faite  depuis  quelques  jours va dans  le  bon  sens, mais  il ne  s'agit  encore  que de mots   sans  véritable  décisions  qui  pour être  efficaces  doivent  être mises  en oeuvre  SANS  DÉLAIS.

PME pistes de réflexion pour l'élaboration...

Il appartient  au gouvernement de  proposer  une  véritable  politique  globale  à l'égard  de nos  PME. politique  qui  doit s'inscrire  dans  une  vision stratégique  de la  sortie  de  crise  qui ne  peut  s'espérer  avant plusieurs  années.

Chaque  jour  perdu  se  traduit  déjà  par  la mise  en faillite  de  centaines  de  ces minuscules  entreprises .

Qui  étant  toutes  interdépendantes  s'écrouleront  comme  un jeu  de  dominos sans  action  adaptée  de  l'état.

Sans  la  création  immédiate  d'une  banque EXCLUSIVEMENT  dédiée  aux  PME (Banque  postale adossée  sur  la  caisse  de dépôt  par  exemple) les  faillites vont  se  poursuivre  en  FRANCE. avec  les  conséquences   prévisibles  à  savoir  plus  de 300 000 nouveaux  chômeurs  d'ici  le  fin  de l'année. (voir  fiches  explicatives  jointes  en annexe  ci dessous)

Nous ne  sommes  plus  à la  phase  de  savoir  quel   est  le  sexe  des  anges,  mais  nous  sommes  dans  l'action concrète; les  mots  ne  suffiront  plus  il  faut  des  actes  forts  visibles  mais  surtout  adaptés  à la situation.

Un noyé n'attend  pas, si  les  secours arrivent  dans un à  deux  mois, alors  le  bilan sera  dramatique.

http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/

Une  fois  mortes toutes  ces  petites  entreprises qui auront  au passage déversé  des  centaines  de milliers  de nouveaux  chômeurs ne  se  recréeront  plus  jamais  en  FRANCE.

Conséquence  de l'incompréhension CONGENITALE  de nos  dirigeants  et  de  la  haute  administration Française.

Dans  l'urgence VITALE  il  faut  agir  et non attendre  ou gagner  du  temps  en palabres inutiles  comme  nous  le  constatons  depuis plus  de  trois  mois  malheureusement.

rappel  de  la  fiche  du 01.10.2008

PME priorité NATIONALE "sauvons les petits soldats des PME avant qu'il ne soit trop tard"

Enfin nos dirigeants prennent conscience devant L'URGENCE c'est à dire la montée du chômage qui risque de devenir un véritable TSUNAMI en FRANCE si rien n'est immédiatement mis en place pour sauver tous les petits soldats des PME.
Comme nous l'écrivons depuis très longtemps en cherchant à en comprendre les raisons, la CRISE financière que nous connaissons n'est que la première tempête de vent qui annonce l'autre crise bien plus dure sur le plan social la CRISE ÉCONOMIQUE que nous subirons cela est une évidence dès le début de l'année 2009, 2010 et ce durant 4 ans au moins.
Si rien n'est mis en place d'urgence pour sauver nos PME, la FRANCE parcequ'elle ne dispose pas comme tous ses voisins Européens de sociétés assez grandes, verra la mise en faillite de centaines de milliers de PME TPME c'est à dire les 93% de son tissus économique essentiellement constitué d'entreprises qui comptent moins de 9 salariés;
L'incendie a débuté depuis des mois sans aucune réaction ni anticipation non pas du gouvernement mais de la locataire sans doute "intérimaire" de BERCY.
Les premiers effets deviennent visibles avec les 41 000 chômeurs supplémentaires d'août, mais les chiffres catastrophiques qui seront publiés jusqu'à la fin de l'année traduisent l'hémorragie que subira le pays en laissant "crever" par incompétence son tissu de petites d'entreprises qui représentent 99% du total des entreprises Françaises à savoir celles qui ont moins de 100 salariés.
Les 70 milliards de déficit de notre balance commerciale, cumulés aux 49 milliards de déficits de nos comptes publics , le tout cumulé aux 2 ou 300 000 PME qui déposeront le bilan par asphyxie dans les prochains mois si ce n'est au cours des prochaines semaines, auront pour conséquences la mise au chômage de près de 3 à 500 000 nouveaux chômeurs qui eux seront,t directement imputables aux saisonniers de BERCY et à la cohorte de ses hauts fonctionnaires hors échelle lettre.
L'article joint ci dessous annonce la proposition faite par Madame LAGARDE qui devant l'incendie semble faire feu de tout bois. Sa proposition d'utiliser les surplus de la caisse d'épargne pour venir en aide aux banques est dénoncée par de nombreux syndicats à juste titre pour les raisons invoquées par ces derniers.
Avec un peu de sang froid, qu'exige la situation présente mais plus encore celle qui nous attend, nous pouvons nous étonner de voir des dirigeants ou dirigeantes perdre leurs nerfs.
Si les PME qui représentent notre seul vivier d'emplois en France doit être sauvées à tout prix, la solution proposée est de très loin la plus mauvaise.
Que Madame LAGARDE relise les multiples rapports du SÉNAT dont celui de 1994, elle y trouvera les seules solutions crédibles et( surtout efficaces
lien SÉNAT comment aider les PME en France rapport et propositions de 1994 TOUJOURS sans suite pourquoi?
http://www.senat.fr/rap/r96-374/r96-3742.html
L'état doit IMMÉDIATEMENT CRÉER cette banque exclusivement dédiée aux PME ainsi que la mise en place d'une politique VOLONTAIRE d'accompagnement de nos PME qui seules nous permettront demain après le passage non pas de la crise mais de ses premiers Tsunamis de disposer de moyens suffisants pour reconstruire le pays.
LES PME doivent devenir une PRIORITÉ NATIONALE
lu sur l'expansion
"Le Livret A au secours des banques et des PME
© France 2
"François Fillon veut utiliser une partie des fonds du livret A pour dégripper le secteur bancaire. L’objectif est d’éviter un resserrement de l’offre du crédit, qui pourrait être fatal à nombre d'entreprises.
DOSSIER
La France dans la crise
Le Livret A au secours des banques et des PME
L'Ecureuil au cœur d'une polémique à 6,5 milliards d'euros
Sarkozy consulte et promet des mesures sur la crise financière
« Il y avait un risque que Dexia ne passe pas la journée »
Forte hausse du chômage : à qui la faute ?
« Le système financier français est un des plus sûrs du monde »
La crise financière fait fondre le Fonds de Réserve des retraites
Sarkozy veut changer le capitalisme et accélérer ses réformes
Comprendre la crise financière
Avec le krach boursier, le livret A a la cote. L’encours des fonds déposés sur ce produit d’épargne sécurisé s’élevait à 128,1 milliards d’euros fin juillet. Soit une hausse de 9,8% sur un an. Le Livret A joue d’autant plus un rôle de valeur refuge qu’il a vu son taux de rémunération valorisé à 4%, en août. « Nous avons un surplus de 20 ou 30 milliards », a estimé mercredi Augustin de Romanet, directeur de la Caisse des dépôts et consignations.
Par les temps qui courent, cette cagnotte est précieuse. Le gouvernement souhaite l’utiliser pour soulager le problème de liquidités des banques. L’objectif, réaffirmé par Nicolas Sarkozy jeudi dernier, est de leur permettre de continuer à financer les entreprises. Car le problème, crucial, posé par la crise financière, est d’empêcher un resserrement de l’offre du crédit. Nombre de PME n’y survivraient pas.
D’après le ministère de l’économie, le « surplus » du livret A dépasse les besoins de financement du logement social, sa vocation usuelle. Bercy étudie donc la possibilité d’investir une partie de son encours dans des emprunts, à l’instar des certificats de dépôts, qui seraient émis par les banques pour une durée illimitée. Elles bénéficieraient ainsi de ressources stables à moyen terme, qui leur permettraient de continuer à financer l’économie.
Selon Augustin de Romanet, ce mécanisme présente « zéro risque sur le livret A ». « Ce qu’a proposé François Fillon ne remet aucunement en cause le fait que le livret A demeure 100% garanti pour les déposants », a-t-il assuré sur BFM. Parmi les premiers à réagir, FO ne l’entend pas de cette oreille. L’utilisation des excédents s’apparente à un « détournement de fonds », a protesté le syndicat, estimant que « les économies des Français ne devaient pas devenir l’assurance tout risque du libéralisme financier ».
En attendant, le resserrement de l’offre du crédit devient réalité. Pour prêter de l’argent, une banque a régulièrement besoin de se refinancer sur le marché interbancaire. Or sur ces marchés, les taux ne cessent de grimper depuis le début de la crise des « subprime ». Preuve que les banques, qui doutent de la qualité des actifs détenus par leurs concurrentes, ne se font plus confiance. Ainsi, mardi, L’Euribor a trois mois, le taux de référence du marché de la zone euro, est monté à 5,291%, contre 5,277% la veille. « Depuis deux ou trois semaines, on a des témoignages d’une restriction brutale », rapporte Karine Berger, directrice des études de Euler Hermes. « De plus en plus d’entreprises nous disent qu’on leur a refusé un crédit, sans d’ailleurs que ce soit lié à la taille. De grands groupes sont aussi frappés », observe-t-elle.
Cette crise du crédit pose problème dès lors que les entreprises, par ailleurs, ont vu leurs marges comprimées par l’envolée des cours des matières premières. Nombre d’entre elles arrivent à cour de trésorerie, au risque de mettre la clé sous la porte. « Les entreprises manquent de fonds propres, et elles vont en manquer encore plus dans les mois qui viennent », s’est alarmé le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI), mercredi. Mais le problème est aussi que faute d’obtenir des prêts, les entreprises renoncent à investir. Or, « pas d’investissement aujourd’hui, pas de compétitivité demain », a averti Yvon Jacob. "

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