La crise économique que la France comme tant d'autres pays subit de plein fouet sera plus dramatique chez nous que chez tous nos voisins.
La fiche jointe ci dessous publiée le 1° octobre n'était pas prémonitoire mais tout simplement la résultante de la situation historique de la France et la conséquence du mépris de tous nos dirigeants envers les PME françaises.
L'absence d'une véritable politique dénoncée par tous ceux qui prennent conscience de ce problème (rapport du sénat en 1994 toujours sans effet) est un invariant définitif du essentiellement au "souverain MEPRIS" que tiennent nos hauts fonctionnaires à l'égard de ce monde 'interlope" de la petite ou micro économie du pays. (voir friche explicative sur les raisons historiques de ce mépris
PME Françaises: le mal historique et...
L'amorce de décisions faite depuis quelques jours va dans le bon sens, mais il ne s'agit encore que de mots sans véritable décisions qui pour être efficaces doivent être mises en oeuvre SANS DÉLAIS.
PME pistes de réflexion pour l'élaboration...
Il appartient au gouvernement de proposer une véritable politique globale à l'égard de nos PME. politique qui doit s'inscrire dans une vision stratégique de la sortie de crise qui ne peut s'espérer avant plusieurs années.
Chaque jour perdu se traduit déjà par la mise en faillite de centaines de ces minuscules entreprises .
Qui étant toutes interdépendantes s'écrouleront comme un jeu de dominos sans action adaptée de l'état.
Sans la création immédiate d'une banque EXCLUSIVEMENT dédiée aux PME (Banque postale adossée sur la caisse de dépôt par exemple) les faillites vont se poursuivre en FRANCE. avec les conséquences prévisibles à savoir plus de 300 000 nouveaux chômeurs d'ici le fin de l'année. (voir fiches explicatives jointes en annexe ci dessous)
Nous ne sommes plus à la phase de savoir quel est le sexe des anges, mais nous sommes dans l'action concrète; les mots ne suffiront plus il faut des actes forts visibles mais surtout adaptés à la situation.
Un noyé n'attend pas, si les secours arrivent dans un à deux mois, alors le bilan sera dramatique.
http://presidentielles2012projet.blogs.nouvelobs.com/
Une fois mortes toutes ces petites entreprises qui auront au passage déversé des centaines de milliers de nouveaux chômeurs ne se recréeront plus jamais en FRANCE.
Conséquence de l'incompréhension CONGENITALE de nos dirigeants et de la haute administration Française.
Dans l'urgence VITALE il faut agir et non attendre ou gagner du temps en palabres inutiles comme nous le constatons depuis plus de trois mois malheureusement.
rappel de la fiche du 01.10.2008
PME priorité NATIONALE "sauvons les petits soldats des PME avant qu'il ne soit trop tard"
Enfin nos dirigeants prennent conscience devant L'URGENCE c'est à dire la montée du chômage qui risque de devenir un véritable TSUNAMI en FRANCE si rien n'est immédiatement mis en place pour sauver tous les petits soldats des PME.
Comme nous l'écrivons depuis très longtemps en cherchant à en comprendre les raisons, la CRISE financière que nous connaissons n'est que la première tempête de vent qui annonce l'autre crise bien plus dure sur le plan social la CRISE ÉCONOMIQUE que nous subirons cela est une évidence dès le début de l'année 2009, 2010 et ce durant 4 ans au moins.
Si rien n'est mis en place d'urgence pour sauver nos PME, la FRANCE parcequ'elle ne dispose pas comme tous ses voisins Européens de sociétés assez grandes, verra la mise en faillite de centaines de milliers de PME TPME c'est à dire les 93% de son tissus économique essentiellement constitué d'entreprises qui comptent moins de 9 salariés;
L'incendie a débuté depuis des mois sans aucune réaction ni anticipation non pas du gouvernement mais de la locataire sans doute "intérimaire" de BERCY.
Les premiers effets deviennent visibles avec les 41 000 chômeurs supplémentaires d'août, mais les chiffres catastrophiques qui seront publiés jusqu'à la fin de l'année traduisent l'hémorragie que subira le pays en laissant "crever" par incompétence son tissu de petites d'entreprises qui représentent 99% du total des entreprises Françaises à savoir celles qui ont moins de 100 salariés.
Les 70 milliards de déficit de notre balance commerciale, cumulés aux 49 milliards de déficits de nos comptes publics , le tout cumulé aux 2 ou 300 000 PME qui déposeront le bilan par asphyxie dans les prochains mois si ce n'est au cours des prochaines semaines, auront pour conséquences la mise au chômage de près de 3 à 500 000 nouveaux chômeurs qui eux seront,t directement imputables aux saisonniers de BERCY et à la cohorte de ses hauts fonctionnaires hors échelle lettre.
L'article joint ci dessous annonce la proposition faite par Madame LAGARDE qui devant l'incendie semble faire feu de tout bois. Sa proposition d'utiliser les surplus de la caisse d'épargne pour venir en aide aux banques est dénoncée par de nombreux syndicats à juste titre pour les raisons invoquées par ces derniers.
Avec un peu de sang froid, qu'exige la situation présente mais plus encore celle qui nous attend, nous pouvons nous étonner de voir des dirigeants ou dirigeantes perdre leurs nerfs.
Si les PME qui représentent notre seul vivier d'emplois en France doit être sauvées à tout prix, la solution proposée est de très loin la plus mauvaise.
Que Madame LAGARDE relise les multiples rapports du SÉNAT dont celui de 1994, elle y trouvera les seules solutions crédibles et( surtout efficaces
lien SÉNAT comment aider les PME en France rapport et propositions de 1994 TOUJOURS sans suite pourquoi?
http://www.senat.fr/rap/r96-374/r96-3742.html
L'état doit IMMÉDIATEMENT CRÉER cette banque exclusivement dédiée aux PME ainsi que la mise en place d'une politique VOLONTAIRE d'accompagnement de nos PME qui seules nous permettront demain après le passage non pas de la crise mais de ses premiers Tsunamis de disposer de moyens suffisants pour reconstruire le pays.
LES PME doivent devenir une PRIORITÉ NATIONALE
lu sur l'expansion
"Le Livret A au secours des banques et des PME
© France 2
"François Fillon veut utiliser une partie des fonds du livret A pour dégripper le secteur bancaire. L’objectif est d’éviter un resserrement de l’offre du crédit, qui pourrait être fatal à nombre d'entreprises.
DOSSIER
La France dans la crise
Le Livret A au secours des banques et des PME
L'Ecureuil au cœur d'une polémique à 6,5 milliards d'euros
Sarkozy consulte et promet des mesures sur la crise financière
« Il y avait un risque que Dexia ne passe pas la journée »
Forte hausse du chômage : à qui la faute ?
« Le système financier français est un des plus sûrs du monde »
La crise financière fait fondre le Fonds de Réserve des retraites
Sarkozy veut changer le capitalisme et accélérer ses réformes
Comprendre la crise financière
Avec le krach boursier, le livret A a la cote. L’encours des fonds déposés sur ce produit d’épargne sécurisé s’élevait à 128,1 milliards d’euros fin juillet. Soit une hausse de 9,8% sur un an. Le Livret A joue d’autant plus un rôle de valeur refuge qu’il a vu son taux de rémunération valorisé à 4%, en août. « Nous avons un surplus de 20 ou 30 milliards », a estimé mercredi Augustin de Romanet, directeur de la Caisse des dépôts et consignations.
Par les temps qui courent, cette cagnotte est précieuse. Le gouvernement souhaite l’utiliser pour soulager le problème de liquidités des banques. L’objectif, réaffirmé par Nicolas Sarkozy jeudi dernier, est de leur permettre de continuer à financer les entreprises. Car le problème, crucial, posé par la crise financière, est d’empêcher un resserrement de l’offre du crédit. Nombre de PME n’y survivraient pas.
D’après le ministère de l’économie, le « surplus » du livret A dépasse les besoins de financement du logement social, sa vocation usuelle. Bercy étudie donc la possibilité d’investir une partie de son encours dans des emprunts, à l’instar des certificats de dépôts, qui seraient émis par les banques pour une durée illimitée. Elles bénéficieraient ainsi de ressources stables à moyen terme, qui leur permettraient de continuer à financer l’économie.
Selon Augustin de Romanet, ce mécanisme présente « zéro risque sur le livret A ». « Ce qu’a proposé François Fillon ne remet aucunement en cause le fait que le livret A demeure 100% garanti pour les déposants », a-t-il assuré sur BFM. Parmi les premiers à réagir, FO ne l’entend pas de cette oreille. L’utilisation des excédents s’apparente à un « détournement de fonds », a protesté le syndicat, estimant que « les économies des Français ne devaient pas devenir l’assurance tout risque du libéralisme financier ».
En attendant, le resserrement de l’offre du crédit devient réalité. Pour prêter de l’argent, une banque a régulièrement besoin de se refinancer sur le marché interbancaire. Or sur ces marchés, les taux ne cessent de grimper depuis le début de la crise des « subprime ». Preuve que les banques, qui doutent de la qualité des actifs détenus par leurs concurrentes, ne se font plus confiance. Ainsi, mardi, L’Euribor a trois mois, le taux de référence du marché de la zone euro, est monté à 5,291%, contre 5,277% la veille. « Depuis deux ou trois semaines, on a des témoignages d’une restriction brutale », rapporte Karine Berger, directrice des études de Euler Hermes. « De plus en plus d’entreprises nous disent qu’on leur a refusé un crédit, sans d’ailleurs que ce soit lié à la taille. De grands groupes sont aussi frappés », observe-t-elle.
Cette crise du crédit pose problème dès lors que les entreprises, par ailleurs, ont vu leurs marges comprimées par l’envolée des cours des matières premières. Nombre d’entre elles arrivent à cour de trésorerie, au risque de mettre la clé sous la porte. « Les entreprises manquent de fonds propres, et elles vont en manquer encore plus dans les mois qui viennent », s’est alarmé le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI), mercredi. Mais le problème est aussi que faute d’obtenir des prêts, les entreprises renoncent à investir. Or, « pas d’investissement aujourd’hui, pas de compétitivité demain », a averti Yvon Jacob. "
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