les semaines s'écoulent depuis le début du mois de septembre et les faillites des PME s'accèlèrent:
Pourquoi?
Notre président se démène de façon incontestable, il règle les problèmes des banques, il réussit à convaincre la CEE de'agir de manière concertée, il arrive à persuader le président des USA d'organiser à New york un "meeting" des 20 plus grands pays du monde afin d'étudier l'amorce d'une réflexion visant à moderniser le capitalisme d'affaires fondement de la suprématie des USA. Mais qui s'occupe des PME qui sont en train de "crever" en FRANCE? Pourquoi le président lui même entre deux avions doit il proposer des pistes de nature à rassurer les dirigeants des PME? Mesures évidement de bon sens si bien sûr elles étaient mises en oeuvre immédiatement. Est ce le cas? malheureusement NON les 22 milliards d'euros déjà accordés aux banques ainsi que les 10 milliards non pas virtuels mais bien réels sont utilisés exclusivement à reconstituer les fonds propres des banques. Le président lui même a du préciser la mise en place prochaine d'un médiateur pour régler les litiges entre les chefs d'entreprises et ces banques dites d'affaires. pourquoi cette proposition tardive? Les jours s'écoulent et comme les financements n'arrivent toujours pas aux PME les faillites augmentent à un tel niveau depuis 6 semaines que tous les acteurs après s'être inquiétés commencent à paniquer. (annonce différée du chômage en septembre pire qu'en août) les quelques crédits accordés le sont à des taux USURAIRES; 7 à 8% qu'aucune PME n'est en mesure d'accepter. L'état et tout particulièrement BERCY vont ils attendre l'effet de dominos dans la destruction de notre tissus économique qui bien que méprisé par les technocrates "hors échelle lettre" de ce ministère assure cependant 89% de l'ensemble des 16 millions d'emplois du privé en FRANCE. Pourquoi cet attentisme stérile? pourquoi un discours lénifiant quand des PME continuent à mourir dans l'indifférence générale? Pourquoi n'avoir pas immédiatement créé une banque nationalisée comme la banque postale adossée sur la caisse des dépôts qui alors aurait été en mesure immédiatement de perfuser nos PME alors que les crédits ont été mis en place et qu'ils sont toujours gelés? pourquoi un tel cynisme? Un noyé ne peut attendre, les secours ne peuvent être efficaces que s'il est encore en vie! attendre sans rien faire de concret condamne déjà à une mort certaines des dizaines de milliers de nos PME qui contrairement à tous nos voisins sont par la volonté absurdes de tous nos politiques depuis plus de 60 ans minuscules pour ne pas dire microscopiques. 2000 entreprises seulement disposent de plus de 500 salariés en FRANCE 30 000 seulement plus de 50 salariés 96% moins de 20 93% moins de 9 84% moins de 4 salariés 67% sans aucun salariélu sur le site de la CGPME
"La CGPME face à la crise mondiale
Face à la crise bancaire qui touche les TPE/PME, la CGPME Réunion et la CGPME Nationale se sont mobilisées pour défendre les intérêts de nos Entrepreneurs.
Nos TPE/PME ont de plus en plus de mal a obtenir des financements pour :
· La création de leur entreprise,
· l’accompagnement quotidien de leur activité (facilités de trésorerie),
· l’accompagnement du développement,
· …
Tenant compte de la situation économique à Court Terme, nous demandons aux banques locales une meilleure écoute des besoins des Entrepreneurs réunionnais pour soutenir l’activité nécessaire à la création de richesses et d’emplois.
01.10.2008 - Accès au crédit pour les PME : la CGPME propose
Plus de sécurité pour les PME - Trois propositions
1. Faire la distinction entre l’accompagnement quotidien des entreprises (facilités de trésorerie) et le financement du développement.
2. Le désengagement de la banque (loi du 24/01/1984) doit être mieux encadré et faire l’objet d’une procédure renforcée d’alerte, seul moyen de responsabiliser le banquier.
3. Développer le cautionnement mutuel qui vient compléter le système de financement bancaire.
Plus de transparence - Quatre propositions
1. S’assurer que les banques contribuent réellement au financement des PME en rendant obligatoire un rapport trimestriel sur les montants des financements accordés aux PME.
2. Rappeler l’obligation pour les assureurs de consacrer a minima 2% des encours d’assurance-vie au financement des PME françaises et les sanctionner en cas de manquement.
3. Mieux encadrer les conditions d’accès au crédit en énumérant de manière limitative les garanties exigibles par les banques.
4. Rendre obligatoire la communication aux PME de leur note interne (Bâle II) déterminant leur capacité de financement (directive du 14 juin 2006 sur l’accès à l’activité des établissements de crédit).
Un meilleur accès au crédit pour les PME - Trois propositions
1. Mieux financer les fonds de garantie des banques en dotant davantage OSÉO et en développant les produits de la BEI
2. Augmenter le seuil de déductibilité de l’ISF des investissements PME en le portant de 50 à 75 KE.
3. Créer des prêts spécifiques « jeunes entreprises de 2 à 5 ans » cautionnés par l’Etat dans le prolongement du prêt à la création d’entreprise (PCE).
02.10.08 - Crise bancaire : la CGPME réclame un Grenelle du financement
Après le krach immobilier américain et la crise financière qui a suivi, l’économie mondiale et la France doivent affronter une crise bancaire. Celle-ci s’oriente de manière systémique vers une crise économique dans une période de quasi-récession pour notre pays.
Amplifiée par l’inflation liée à la flambée du cours des matières premières, cette crise devrait aboutir à la stagflation.
Dans ce contexte empreint de pessimisme mais ô combien réel, la CGPME alerte les pouvoirs publics et les acteurs bancaires sur les risques liés à une quasi suppression de l’accès au crédit pour les PME.
Au-delà de la transparence bancaire par trop absente en France, la Confédération demande une totale remise à plat du financement pour les PME et une nouvelle définition de la relation avec les réseaux financiers de toute nature.
L’approbation par la Commission européenne de tarifs plus élevés répercutés par les banques dans le cadre de la mise en œuvre de SEPA, témoigne de cette nécessité dans la crise actuelle.
Aussi, au-delà des mesures concrètes déjà formulées dans cette situation d’urgence, la CGPME réclame la tenue d’un Grenelle du financement avant la fin de l’année. Celui-ci impliquerait l’ensemble des acteurs publics nationaux, européens ainsi que tous les acteurs privés du financement, y compris les fonds d’investissement, afin de sauver le cœur de l’économie française que sont nos petites entreprises.
03/10/2008 - Soutien au financement des PME : la CGPME satisfaite... sous conditions
A plusieurs reprises, la CGPME a attiré l'attention des pouvoirs publics sur les réelles menaces pesant sur l'accès au crédit pour les PME.
La Confédération se réjouit donc du plan massif de "soutien au financement des entreprises" annoncé par l'Elysée.
Le renforcement des moyens d'OSEO (dont Jean-François Roubaud est président du Conseil de Surveillance) aura indubitablement un effet de levier sur les prêts aux PME.
L'affectation d'une partie des ressources collectée sur les livrets d'épargne réglementée est également une excellente nouvelle, à condition toutefois que "la convention passée entre l'Etat et chaque établissement bancaire" oriente précisément l'affectation de ces fonds vers les PME.
Aussi, afin que ce plan de soutien aux PME ne soit pas détourné en plan de soutien aux banques, la CGPME souhaite que les mesures qu'elle réclame sur l'encadrement du désengagement des banques au travers d'une procédure d'alerte renforcée, sur l'obligation de rendre un rapport trimestriel sur les montants des financements accordés aux PME et surtout sur un meilleur encadrement des conditions d'accès au crédit en énumérant de manière limitative les garanties exigibles par les banques, deviennent effectives. "