1ère édition : 1877
Ma note :
Résumé :
Chaudière éventrée, pistons tordus, passerelles brisées… Les vieilles houillères d’Aberfoyle, en Écosse, sont bien mortes. De mystérieux événements continuent pourtant de s’y dérouler… Un terrible mystère semble dissimulé au fond de la mine!
Dans l’épaisse obscurité, les galeries résonnent encore de coups de pic. Les souvenirs, sans doute ! Mais ces lueurs éphémères s’éloignant sans bruit… Les fées maléfiques des légendes écossaises ? Une voûte qui s’écroule, le lac Katrine qui se vide… Et cette enfant terrorisée… Par quoi ? Par qui ? Pas de doute, un esprit malveillant hante les lieux!
Contre rumeurs et superstitions, James Starr, l’ancien ingénieur, viendra-t-il à bout de tous les secrets que renferme la vieille mine d’Aberfoyle ?
Mon avis:
Dix ans après la fermeture de la mine d’Aberfoyle, l’ingénieur James Starr est rappelé sur les lieux par l’ancien overman, Simon Ford. Ayant élu domicile au fond de la mine avec sa femme et son fils, Ford déclare avoir fait une découverte permettant de ré-exploiter la mine. De multiples phénomènes troublants vont se produire, une jeune fille apeurée et mourante sera découverte, et divers dangers menaceront la mine et ses nouveaux habitants.
Les Indes noires de Jules Verne représentent la nouvelle richesse de l’ère industrielle en plein essor, les mines de charbon. Il situe son histoire en Écosse aux portes des Highlands. Riche en détails et explications techniques le récit nous entraîne peu à peu dans les profondeurs des mines de charbon, mais aussi dans l’obscurité de la superstition et du folklore local. Les personnages sont tous attachants, on s’intéresse vite à leur destin, le suspens reste bien présent. Même si un lecteur actuel ne sera pas dupe du côté faussement surnaturel de l’histoire, l’ensemble propose un savant mélange de mystère, de croyances naïves, et de connaissances scientifiques poussées. Histoire originale et sympathique, courte mais très agréable à lire.