Encore un concert qui promet à Barbey avec la première venue bordelaise des Brésiliens de CSS. Révélation électro-rock de l’année 2006, ces cinq filles et ce garçon de Sao Paulo s’étaient invités en chantres du revival disco-punk international, avec un premier disque arty et déglingué. Ces passionnés d’art en tout genre poussaient aussi bien à la consommation d’alcool qu’à la dénonciation de nouvelles icônes comme Paris Hilton. Cet été, les Cansei de Ser Sexy ont de nouveau frappé fort avec «Donkey», album plus formaté qui lorgne vers les Pixies et les Breeders. La guitariste Luiza Sà évoque l’évolution du désormais quintet.
Parlez-nous de l’origine de votre nom...
«Cansei ser sexy» («Marre d’être sexy» en portuguais) est en fait une citation de la chanteuse Beyoncé que nous avons trouvé très drôle car très contradictoire. Etre sexy, c’est un peu son fonds de commerce.
Pourquoi avoir adopté un son plus rock dans ce deuxième album ?
Nous voulions que «Donkey» nous reflète réellement. On essaye d’être plus honnêtes et plus précis qu’à nos débuts car on ne se reconnaissait pas vraiment dans la catégorie où l’on nous classait, à savoir l’électro. Nous conservons notre patte pop malgré tout.
Beaucoup de rumeurs circulent sur les changements intervenus au sein du combo...
Notre bassiste est partie car elle avait déjà une carrière dans la mode. Elle nous a aussi avoué qu’elle ne se sentait pas assez impliquée. Notre ancien manager était, lui, très mauvais.
Concert ce soir à 20h30 à la Rock School Barbey, 20€.
Première partie : les Suédoises de Sahara Hotnights.