J’ai pris mes précautions en me levant à 7h. Et j’ai pourtant failli rater le Thalys de 12h25 à destination d’Amsterdam (mon cerveau est resté bloqué sur un départ à 12h35).
Je regrette de ne pas avoir rencontré de « nouvel » ami sur ce trajet, en revanche, j’ai croisé pour la première fois des agents des douanes. Tout préjugé mis à part, je ne peux m’empêcher de penser que leur pêche serait plus fructueuse dans l’autre sens… Mais je me garde bien de faire la moindre réflexion.
Chemin faisant, je réfléchis déjà au sac que je m’apprête à acheter. Je me dois en effet d’en porter un neuf et pratique : ma copine Claire a prévu que l’on attaque la Nuit des Musées par la visite du Musée du sac à main. Ce programme justifie donc que je trouve sac à ma main.
Ma réflexion avance et le sac parfait pour l’occasion se dessine dans mon esprit. Mais je ne me sens pas aussi à l’aise que d’ordinaire, assise côté fenêtre. Je réalise subitement que pour la première fois depuis des lustres, je voyage en seconde classe : quand j’ai acheté mes billets, il n’y avait plus de tarif première abordable, donc j’ai pris ce qui restait dans mon budget.
Si l’argent ne fait pas le bonheur, il contribue largement au confort.