Barack Obama termine la campagne en plein état de grâce contrastant avec la fatigue et l'usure de son concurrent.
Le pays est prêt à la victoire d'Obama. Sur le terrain, le contraste des climats est saisissant.
Le parti Républicain est défait avant même de subir la défaite officielle. Des antennes locales sont déjà fermées comme s'il ne fallait pas dépenser l'énergie et l'argent pour une campagne perdue.
Il est de bon ton de se revendiquer pro-Obama. A l'opposé, s'avouer McCain paraît demander un effort quasi-inavouable.
Il n'y a pas de risque de démobilisation à redouter tant la volonté de déchirer la page Bush est grande.
Les Américains sont embarrassés par ces 8 ans pour lesquels ils se demandent comment ils ont pu être embarqués dans une telle "aventure".
Obama a déjà gagné la bataille de l'opinion.
Le facteur racial limite l'immensité de l'écart. Si ce facteur racial n'avait pas existé, c'est de 20 points que l'écart se manifesterait et non pas de 5 à 10.