Je suis une fille tout ce qu’il y a de plus banal, qui achète un nouveau maillot de bain tous les ans, pendant les soldes, juste avant de partir en vacances. Et comme je pars bientôt, je suis allée aux Galeries Lafayette du centre commercial du coin. Hop, saoulée par la foule, j’essaye pas, j’achète. Et une fois à la maison… ben j’aurais pu le mettre si j’avais pas mangé des pots de glace devant la télé tous les soirs depuis un mois.
Donc, j’y retourne, pour avoir la taille au-dessus. Et là ! Et là ! Misère. La vendeuse remplit un loooooooong formulaire, qu’elle me fait signer. Elle veut mon nom, mon adresse. Elle tamponne. Elle fouille trois plombes dans la réserve. Et me présente le même (en plus moche, avec un noeud devant, beurk). Je dis non. Elle finit par trouver celui que je veux. Je me crois tirée d’affaire.
Que néni. Il faut prendre l’escalator et demander le “service lafayette” et refaire la queue. Une employée tamponne le document, enlève l’anti-vol du nouveau maillot, me reprend l’ancien, et remet le document dans une machine qui imprime un machin. Ensuite, elle sépare le papier en deux, m’en donne une moitié et met le maillot dans un sac.
Résultat : j’ai compté, 38 minutes. Rhaaaaa. Et même 50 minutes si l’on compte le temps que j’ai mis à retrouver la bonne sortie et ma voiture. Car c’est une de mes particularités : je confonds (parfois) ma droite de ma gauche et j’ai un sens de l’orientation lamentable. Il faudra que je vous raconte, un jour, comme je conduis bien, et comme j’ai eu du mal à avoir le permis !