Pourquoi pense-je ?

Publié le 02 novembre 2008 par Jfa

1- Pourquoi pense-je que la solution française de sauvetage des banques n’est pas la bonne ?

2- Pourquoi pense-je que la stratégie de Mme Royal serait une catastrophe pour la gauche ?

3- Pourquoi pense-je que la synthèse annoncée de la motion Hamon avec celle de Delanoé et d’Aubry est une erreur ?

4- Pourquoi pense-je que l’ouverture des magasins le dimanche est une imbécilité ?

5- Pourquoi continue-je de penser que l’acceptation de la présidence de commissions par la gauche municipale niçoise constitue une erreur stratégique ?

Et voilà les billets bouclés pour les 5 « jours travaillés » de la semaine. Samedi, je ne sais pas encore de quoi je parlerai. Et je réserve dimanche à la musique.

Commençons donc par la 1ère. Les prêts et garanties consentis par M. Sarkozy aux banques françaises le sont au prix du marché. Le gouvernement joue donc le rôle d’une banque centrale se faisant pour cela simplement rémunérer. Or, nos banques dont la situation, sans être ausi catastrophique que d’autre, n’est pas bonne, profitent de cette manne pour se recapitaliser, honorer leurs dettes, couvrir leur trésorerie, éponger leurs pertes et garantir leurs actionnaires. Alors que les mesures gouvernementales étaient faites pour que cet argent irrigue le tissu économique afin d’atténuer la récession, permettant aux PME comme à nos grandes entreprises de lisser leur gestion et d’investir.

Or on voit, partout dans le pays, PME comme entreprises du Cac 40 (Peugeot, Renault, …) se plaindre que les banques “ne prêtent plus”. Comment le gouvernement a-t-il pu penser que ces mêmes banques qui ont été au moins légères dans leurs spéculations, afin d’aligner de gras dividendes, allaient préférer l’économie réelle à leurs actionnaires ?

La solution de G. Brown est infiniment plus efficace. Il a pris des participations dans les banques anglaises, a fait rentrer les représentants de l’état dans leurs Conseils d’Administration et peut donc peser sur les décisions stratégiques.

Une fois de plus, comme pour les parachutes dorés, de grandes et martiales déclarations, les récentes rotomontades destinées aux médias accouchent de mesures qui satisfont le court terme des financiers et du Medef. Qui va le payer ? Vous et moi.

- Retraites. L’UMP est en fait un ramassis de petits bras. La retraite à 70 ans ? Pfff! Soyons ambitieux et je propose 95 ans.