Bien sûr, il n'y a pas de virus de l'obésité pour transmettre cette affection ( encore qu'on a remarqué que la flore intestinale, donc notre patrimoine bactérien intérieur, était un facteur primordial d'évolution physiologique qui menait au surpoids...).
mais le terme " contagieux" peut prendre plusieurs formes, surtout si on l'étend aux sciences sociales.
Le New England Journal of Medecine vient de publier les résultats d'une étude qui montre que ceux qui ont des amis ou des proches, bien engagés dans l'obésité, ont 50% de chances ( !!) supplémentaires de devenir eux-mêmes obèses, ceci bien sûr car ils partagent leur mode de vie, mais surtout parce qu'ils acceptent l'obésité qu'ils cotoient, comme une norme acceptable : les arguments hygiènistes sont alors mal perçus, ou carrément refusés comme étant des intrusions à la vie privée ou à la liberté "du groupe"....
http://www.livescience.com/health/070725_fat_friends.html
LES COMMENTAIRES (2)
posté le 05 août à 22:10
J'ajoute que nous sommes en occident dans un mode de vie qui favorise l'obésité (fast-foods, télévision, tchats, achats sur Internet, etc...) . Est-ce notre mode de vie que nous remettons en cause ? Non, bien sûr. Il rapporte trop !
A quoi préfère-t-on s'attaquer lâchement et de manière totalement hypocrites ? Aux victimes de ce système : les obèses ! Un peu facile, non ?
posté le 05 août à 22:02
"ceci bien sûr car ils partagent leur mode de vie, mais surtout parce qu'ils acceptent l'obésité qu'ils cotoient, comme une norme acceptable"
Alors on devrait considérer les personnes obèses comme des personnes aux normes inacceptables ? Que devrait-on faire ? Ne plus les fréquenter ? Les humilier ? Les frapper ? Leur imposer un régime ? Tout cela est stupide et criminel. Digne de certaines époques pas si éloignées où un moustachu hargneux dirigeait l'Allemagne. Ces recherches prétendûment scientifiques semblent omettre certains aspects essentiels de la question : l'obésité est parfois liée à une prédisposition génétique, elle est aussi liée à un mode de vie occidental où l'argent est roi et où l'on mange de plus en plus gras, de plus en plus vite et de plus en plus mal. Aucun fast-food n'est pourtant en cause dans cette pseudo étude. De plus, cette "étude" génère quelque chose de suffisamment grave pour enrayer toute prétendue bonne intention : les conséquences désastreuses en terme de sociologie. Enfin, comme toujours, lorsqu'on définit quelque chose comme un problème, au lieu de s'attaquer au problème, on stigmatise et on persécute les victimes de ce prétendu problème au lieu d'en attaquer les causes : trop de chômage, tuons les chômeurs. Trop de pauvreté, tuons les pauvres. Trop d'immigration, tuons les immigrés. Trop de tabac, tuons les fumeurs. Trop de personnes obèses, tuons les personnes obèses, etc...
Par ailleurs, il suffit de connaître des personnes obèses pour savoir qu'elles ne représentent aucun danger pour qui que ce soit que ce soit dans le cadre d'une contamination bactériologique ou sociologique. C'est absurde, c'est mensonger ! Des personnes obèses, j'en ai connu, et leurs amis ne sont jamais devenus obèses. Alors bien sûr, cette supercherie est si bien menée qu'on me rétorquera "53 % des amis d'obèses risquent de devenir obèses à leur tour. Ces personnes que vous connaissez et qui ne sont pas devenues obèses doivent probablement faire partie des 47 % restants". J'estime que quand quelque chose atteint de telles proportions (47 % contre 53 %), le résultat de quelque étude que ce soit ne devrait pas être tenus pour une vérité et ne devrait donc pas être publié.
Cette nouvelle "étude" aura comme conséquences concrètes directes : isoler les personnes obèses, les exclure davantage, les complexer, les stigmatiser, décupler leur souffrance et leur sentiment d'isolement... Pour les pousser jusqu'où ? Au suicide ? Regardez bien vos mains. Elles sont couvertes de sang.