La baisse du dollar aura été bénéfique à l’Europe et à la France. Malgré les tensions sur les matières premières, les prix des composants électroniques ont continué leur baisse sous l’effet d’une obsolescence technique dont on ne mesure pas toujours très bien la réalité.
Un PC à 160 euros !
Un ordinateur de base sur le site LDLC - non monté et sans OS - est aujourd’hui vendu 159.95 euros TTC. Autant le dire : il ne s’agit pas d’un foudre de guerre ! Avec 1 Go de Ram, un disque dur de 40 Go, un graveur Dvd et un processeur à 2Ghz, la machine de base est très largement suffisante pour couvrir l’essentiel des besoins d’un ordinateur de bureau dans le cadre d’une activité professionnelle.
Si vous ajoutez les frais de montage, l’ordinateur revient à 207.90 euros TTC. Il faut y ajouter l’écran.
Le prix du logiciel
En l’état, l’équipement acheté n’est toutefois pas complètement fonctionnel. Si vous ajoutez le système d’exploitation Windows Vista et une suite Microsoft Office, il faut que vous ajoutiez 209 euros TTC, au minimum. Malgré une diminution significative, le prix des logiciels propriétaires dépasse désormais le prix du matériel. C’est un fait sans précédent qui doit être pris en compte par les décideurs.
Le client léger ou le PC avec Linux ?
Cette baisse des prix des composants touche également les clients légers, des ordinateurs sans disque dur qui se connectent aux serveurs d’application sous Windows Server via le protocole RDP. Ainsi, vous pouvez trouver un client léger HP Compaq Thin Client T5135 prêt à se connecter pour 137.66 euros TTC, à l’heure où ce billet est publié. Il faut, là encore, y ajouter l’écran.
Si vous équipez votre PC bas de gamme d’un Linux, vous devrez incorporer au minimum 0 h 30 au titre du déploiement réduit ici à l’installation d’un système Linux. Ce surcoût est à comparer aux 209 euros payés (ramenés à leur montant HT) à l’éditeur du système Windows et de la suite Office. Par rapport à une platine, un PC offre l’avantage d’une meilleure tolérance de pannes liée à son autonomie. Il possède l’inconvénient de procéder à des opérations de maintenance régulières venant gonfler le TCO (Total Cost of Owning).
En tout cas, une chose est sûre : l’approche traditionnelle semble quelque peu obsolète. C’est pourtant celle qui est choisie dans la grande majorité des cas.