Peut-être chacun de nous a-t-il besoin d’une limite
immuable de notre attente de vie pour nous inciter
à compter nos jours et à faire en sorte qu’ils comptent.
Ainsi il se pourrait que ce qui dans son intention est un
cadeau philanthropique que la science fait à l’homme…
— échapper à la malédiction de la mortalité —
tourne au désavantage de l’homme.
Hans Jonas, Le principe responsabilité, chap. 1, VII
Trad. J. Greisch, éd. du Cerf