John Mac Cain, le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine du 4 novembre vient de recevoir un renfort de poids en la personne d'Arnold Schwartzeneger. Au cours d'un meeting, le gouverneur de la Californie a moqué « les jambes maigrichonnes » du candidat démocrate l'invitant « à se muscler et à muscler sa politique. »
On reconnaît bien là les arguments politiques de haut niveau de l'acteur de cinéma plus connu pour son tour de biceps que pour son tour de phrase. Des soutiens comme ceux de Schwartzeneger et de Sarah Palin (Sarah la chasseresse) font sans doute plus de tort que de bien à l'ancien prisonnier de guerre qui passa cinq ans dans les camps nord-vietnamiens et qui, selon sa légende, fut torturé et maltraité. Malheureusement pour lui, des témoins encore vivants contestent vivement le récit qu'il fit de ces années d'emprisonnement. C'était si insupportable qu'il refusa d'être remis en liberté alors que son élargissement avait été négocié au plus haut niveau de l'Etat…Mac Cain n'était-il pas fils d'amiral ?
Barack Obama avait prévu une fin de campagne malodorante de la part de ses adversaires. On vient, à deux jours du scrutin, de lui trouver une tante arrivée du Kenya aux USA il y a quatre ans qui serait une immigrante dans l'illégalité et aurait versé 265 euros (remboursés depuis) au compte de campagne du candidat démocrate.
La crise financière, les relations avec l'Iran, les guerres d'Irak et d'Afghanistan, les quatre millions d'Américains expulsés de leur logement, le bilan de W.georges Bush…voilà des sujets de préoccupations autrement plus importants que la taille des mollets de Barack Obama. J'espère que ce dernier sera nettement élu.