De Sean Ellis. Les gens ont beau se plaindre, c'est quand même facile d'avoir la belle vie. Il suffit d'être riche, beau et d'être entourés de gens aussi riches et beaux que soi. Tellement simple qu'on se demande comment il se fait que tout le monde ne soit pas heureux. Certes, comme on est en train de l'apprendre, la belle et riche Gina McVey, le bonheur ça reste fragile. Ainsi, un jour qu'elle sort de l'hôpital dans lequel elle passe ses journées à surfacturer ses prestations Gina rencontre son double parfait, Intriguée, elle l'a suit jusqu'à son appartement. Or, depuis cette rencontre, tout part en vrille pour Gina. Son jeune et beau fiancé se désintéresse d'elle, elle est assaillie de cauchemars et commence tout doucement à se poser de sérieuses questions sur sa santé mentale. Voir sur la réalité de son existence.
Entré dans le peloton des jeunes cinéastes grâce à son précédent opus -Cashback- et sa surperbe affiche, Sean Ellis confirme, avec The Broken, les espoirs qu'on a pu placer en lui. Si lui-même cite comme influence principale, Edgar Allan Poe, le cinéphile lui, sera plus enclin à aller chercher ses références dans "Invasion of the Body Snatchers" ou chez Hitchcock, dont la fameuse scène de la douche de Psychose est pour une fois citée avec intelligence. Profitant d'une photo magnifique d'Angus Hudson, The Broken décrit un Londres froid et désincarné en phase avec les tourments psyv-chologiques de son héroïne interprètée par la superbe Lena Heady (300)
Bande-annonce de plus de cinq minutes pour aller à la rencontre du réalisateur, et avec des très bons extraits de "The Broken"