Qui se soucie de savoir d’où vient le courant électrique qui alimente le métro ? A priori, pas moi : puisqu’on trouve de l’électricité dans l’air, pourquoi pas sous terre ?
Jusqu’au jour où je prend ces photos de la sous-station électrique Bastille.
« Sous-station construite en 1911 par l'architecte Paul Friesé, pour la Compagnie générale du Métropolitain de Paris. Prenant le relais de la centrale électrique de Bercy (momentanément mise hors service par l'inondation de janvier 1910), la sous-station transformait le courant triphasé venant de la centrale thermique de Saint-Denis (93) en courant continu, pour les besoins du métropolitain. La structure est en charpente métallique avec des façades traitées en brique silico-calcaire dans un goût «médiévo-islamique». L'édifice a été réaménagé de 1967 à 1971 avec le percement de fenêtres dans la partie basse de la façade donnant sur la rue de la Cerisaie ». (www.culture.gouv.fr)
Cet édifice a perdu sa vocation originelle, car le courant est aujourd’hui fourni directement en basse tension. Il a cependant été classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques et abrite toujours des locaux de la RATP.