C'est une étude modeste, spontanée simplement exprimée. Elle ne constitue pas moins une contribution à la connaissance du patrimoine musical algérien. Elle comble un vide dans un domaine non encore exploré. C'est une initiative heureuse, une première tentative dans le genre...
L'Auteur, Administrateur de formation (c'est un ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration) a consacré une bonne partie de son activité professionnelle à la « gestion de l'animation culturelle » Le choix de ce secteur d'activité n'est pas, pour lui, le fait du hasard. Il obéit à une véritable vocation. En effet, il ne se contente guère de disserter sur l'art musical pour satisfaire une curiosité. Il pratique l'art sur le terrain, l'aimant chaque jour un peu plus, l'appréciant davantage dans sa diversité, s'imprégnant de sa subtile mélodie. Il chante et joue de l'instrument...
Le lecteur constatera peut être chez l'auteur, une tendance à insister particulièrement sur les dates de naissances et de décès des hommes et des femmes qui ont consacré leur vie à la pratique musicale. Cette tendance semble obéir à un ardent désir de fixer ce qui semble fuir de notre mémoire collective qui refuse obstinément d'être privée d'une part de son patrimoine...
C'est sans doute ce qui a fait dire à un membre du « Comité de suivi du patrimoine musical » : on ne peut plus parler de la « sauvegarde » du patrimoine, mais plutôt de « sauvetage » du patrimoine musical dans son ensemble. Il faut faire vite. Il y'a péril en la demeure...