Hello! Ce n'est pas spécialement déjanté. Mais ça faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé de sentiment particulier à la lecture d'un "point de vue" de journaliste. Alors, le web-article dont je vous propose la lecture, signé Pierre Foglia sur le site cyberpresse.ca, à propos de mardi prochain aux U.S.A., mérite deux minutes de votre attention, et autant de réflexion (et d'émotion)...à mon avis. Cet homme-là a de la plume, comme les vieux indiens, et il faut écouter le vieil indien, même dans le "western show"! Ca commence comme ça:
"J'ai peur que l'Histoire n'arrive pas. J'ai peur que la vie continue, glauque.
J'ai peur que les Américains n'aient pas envie de refaire l'Amérique avec Obama, de retourner au mythe originel du Nouveau Monde comme il le leur propose, de retrouver le souffle, la magie qui ont présidé à la naissance de leur pays.J'ai peur des sondages. Du vote de la honte. Ces gens qui n'ont pas dit, parce qu'ils ont honte, qu'ils allaient voter contre Obama parce qu'il est noir. On dit qu'ils sont moins nombreux qu'on ne croit. Je suspecte qu'ils le sont plus, beaucoup plus. Je connais au moins un de ces Américains-là. Le père de Huckleberry Finn, cet immonde ivrogne.
Huckleberry est ce petit garçon dont Mark Twain nous raconte les aventures dans un des tout premiers chefs-d'oeuvre de la littérature populaire américaine. On reparle beaucoup de Twain, ces jours-ci, surtout pour dire qu'Obama lui en doit une. Twain, c'est à souligner, était abolitionniste à une époque où les présidents des États-Unis étaient propriétaires d'esclaves. J'ai baptisé cet extrait «le soliloque de l'ivrogne». Cela se passait au Missouri en 1840."
La suite est à lire sur Cyberpresse.ca
Merci au passage au transmetteur d'info: Jean-Luc via Twitter.