Pour plusieurs, Alan Greenspan est le grand architecte de la crise financière de 2008. Un titre peu enviable, il faut le dire. Rapide sur la gâchette, il a baissé dramatiquement les taux d’intérêt après la débâcle des tîtres technologiques et les attaques de septembre 2001. Il a cependant trop tardé à les remonter et à ainsi laisser la porte ouverte à la spéculation immobilière. Sa politique de non-intervention dans la gouvernance des banques d’affaires est tout autant à blâmer. Greenspan croyait que les grandes institutions financières s’auto-règlementeraient avec sens civique et imputabilité. Erreur!