Rambo, GI Joe, appelez le comme vous voulez mais il est de retour au Seattle Grace. Cette fois pour de bon et cela met Cristina dans tous ses états vu leur dernière rencontre et leur baiser. Et on commence fort avec un message nous annonçant qu’aucun animal n’a été blessé durant l’épisode. Cela histoire de se couvrir auprès de la SPA car oui on va découper du cochon. Les scénaristes ont ils été influencés par la réplique de Barack Obama ” on peut mettre du rouge à lèvres à un porc, ça reste un porc ” ? Comme par hasard Izzie se transforme en une nouvelle Brigitte Bardot. Mais pourquoi, pourquoi ne suis je pas surpris de la réaction d’Izzie ? Cristina par contre adore le style mais petit à petit elle va nous montrer ces limites car oui elle est humaine notre docteur Yang. Certains en doutent c’est vrai mais moi je le sais, elle a un cœur mais avec elle c’est le travail avant tout. Et même si elle ne veut plus de romance au travail, elle ne peut s’empêcher d’être agacée par l’attitude de Hunt qui lui dit fermement qu’il n’est pas ou plus intéressé. Ben oui, il fallait bien un peu compliquer les choses entre eux. On est dans Grey’s anatomy après tout et les histoires de cœur n’y sont jamais faciles contrairement aux opérations.
Les transplantations de la semaine dernière ayant été un succès, le chef veut désormais de grands événements chaque semaine. Du coup, on va opérer un tumeur inopérable chez une petite fille. Une chance pour elle, on est à la télévision et au petit écran ” inopérable ” signifie simplement trèèès compliquée. Heureusement anatomy Jane la poupée est là pour nous donner la solution sinon Bailey, Hahn et Richard seraient encore là à se demander comment faire. D’ailleurs Bailey n’oublie pas de remercie la poupée après l’opération. ça m’a un peu rappelé l’épisode où un mec avait avalé des têtes de poupées Barbie. Une opération qui avait beaucoup aimé Bailey à l’époque. Elle est toujours pleine de surprise cette Miranda.
Izzie et Alex se rangent enfin et Katherine Heigl m’a moins soûlé dans cette partie ci. Heureusement car elle était hyper chiante en pâle imitation de Bardot et là avec Alex elle se laisse un peu aller. J’ai bien aimé le quiproquo du début, Alex demandant s’ils peuvent voir d’autres personnes car il est trop gêné de demander si c’est sérieux entre eux. Certes, on s’est rarement intéressé à la vie sentimentale d’Alex mais on ne l’avait jamais présenté comme un handicapé émotionnel. Mais on sent que leur couple pourrait durer et la série semble mûrir à ce sujet en donnant l’impression qu’elle en a fini de jouer avec les ruptures et réconciliations. Les choses semblent maintenant claires pour la plupart des personnages mais c’est peut être seulement une impression venant de moi.
Comme avec Derek c’est du sérieux, il fallait bien trouver une nouvelle raison à Meredith d’être malheureuse. On en trouve au moins une dizaine d’un coup vu tous les journaux intimes de sa mère découvert dans une vieille boite. Avec tout ce matériel, on va bien pouvoir trouver un horrible secret sinon quel en serait l’intérêt ? J’ai déjà écrit ce type de réplique plus tôt mais c’est normal, on en est au même point. Alors je recycle, voici le Tao écolo.
Bilan : Un épisode rondement mené à l’on ne perd pas une seule seconde au point de laisser les ennuyeux George et Lexi sur le côté. Et cela ne se remarque même pas. Le personnage d’Owen Hunt s’impose d’emblée. Ayant fini la saison 2 de Rome il y a peu, c’est comme retrouver un vieil ami pour moi et j’aime déjà le personnage. Qui plus est, s’il peut botter le cul de McDreamy ça me plairait car il m’énerve avec son brushing celui là. Les intrigues médicales sont bien menées même si celle sur les cochons était un peu too much et m’a rappelé en mieux celle du bambi et Izzie. Pour le reste, la dynamique fonctionne bien et pour la première fois depuis longtemps j’ai trouvé une vraie alchimie et une vraie complémentarité dans le casting. Bref je sors clairement de cet épisode satisfait. Il ne s’est pas passé grand chose mais l’ensemble fonctionne bien et c’est le principal.