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Septembre 2008, c’est la CRISE : l’entrepreneur réagit aussitôt et licencie du personnel (de 7 à 10 personnes), il checke. Il anticipe et veut voir le jeu des autres joueurs autour de la table. Belle nalyse Christine, bonne gestion de père de famille, on optimise les charges de personnel en prévision d’une baisse d’activité. L’entrepreneur prend la parole sur le Journal du Net : “Je crains que cette crise dure au moins deux ans. Et comme il est devenu extrêmement difficile de lever des fonds en ce moment, tout le monde a mis un frein sur ses ambitions et donc ses dépenses.“. Jusque là, le modeste entrepreneur que je suis s’incline…
Loïc Le Meur hésite sur la table en regardant le flop misérable, je suis prêt à jeter mes cartes, quand soudain, Loïc lance une autre petite phrase : “Certaines [sociétés], comme Seesmic, ont levé suffisamment d’argent pour passer ce cap. Nous sommes en effet en mesure de tenir 3 ans sans réaliser de chiffre d’affaires (même si je compte bien en réaliser d’ici là!). Nous sommes donc dans une situation très confortable.“.
Alors là, mon calme olympique s’évapore, je me ressaisis : je re-rentre dans la partie. Il checke, mais il dit qu’il va gagner quelque soit la river… Hum, il y a quelque chose qui cloche… et là, je fais all-in, opa sur les jetons de Seesmic !
Pour expliquer mon propos, si toutes les sociétés du monde licenciaient 30% de leur personnel avec une trésorerie de 3 ans, je pense que nous serions tous à rechercher des cartons pour passer l’hiver.
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