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Acte de provocation terroriste signé “U.S. army”

Publié le 31 octobre 2008 par Hugo Jolly

Au début de la présente semaine, les USA ont commis un nouvel acte terroriste d’envergure, cette fois en violant de manière flagrante la souveraineté territoriale de la Syrie et en tuant “par erreur” huit civils syriens innocents. Selon les autorités locales, pas moins de quatres hélicoptères auraient pénétré de huit kilomètres à l’intérieur de la frontière syrienne pour attaquer la ferme d’Al-Sukkiraya, dans la ville d’Abu Kamal. Prétextant vouloir tuer un important terroriste, deux des quatres hélicoptères en question se seraient posés afin de débarquer des troupes d’assaut spéciales. Le résultat est que ces “troupes spéciales” (appellont les des escadrons de la mort) ont ouvert le feu sur des fermiers non-armés, tuant un fermier et ses quatres fils et blessant un autre travailleur. Ensuite, ces “courageux soldats” auraient remonté dans leurs hélicos pendant que les deux autres bombardaient une maison en construction, tuant deux hommes et une femme. Les quatres hélicos sont ensuite repartis vers leur base en Irak sans la moindre réplique de la part de cet “état terroriste”. Au lieu d’une réplique militaire (qui serait amplement justifiée selon le droit international et la “logique” des USA), les responsables et ministres syriens ont condamné en bloc cet acte terroriste gratuit et meurtrier (citation du ministère syrien des affaires étrangères) et ont déposé une plainte officielle au près de l’ONU, appellant la “communauté internationale” à condamner cette violation flagrante et violente de sa souveraineté nationale (oh qu’ils sont barbares ces arabes et leurs violentes plaintes officielles). L’Iran (sans surprise), le gouvernement iraquiens, la Chine, la France, la Suisse, l’Irlande, Cuba, la Serbie, l’Autriche et même des clients des USA comme l’Égypte et la Jordanie ont déjà condamné (ou se sont du moins montrés “inquiets” de) ce qui a été décris comme un “acte irresponsable”.

Plus tôt lundi, la Syrie a accusé les États-Unis “d’appliquer la loi du jungle”. Jihad Makdissi, un porte-parole pour l’ambassade syrienne à Londres, a également dit qu’il était “outrageux” qu’un membre du Conseil de sécurité de l’ONU comme les États-Unis se comporte de cette façon. “Au milieu de la crise ils n’ont pas commis ce genre d’acte d’agression. Pourquoi maintenant quand la situation de sécurité en Irak va mieux ?” racontait-il à la radio de la BBC. “C’est injustifiable.”

“Ce jeudi, la capitale syrienne, Damas, a été le théâtre d’une manifestation monstre en protestation contre l’acte d’agression terroriste qui a ciblé al-Sukkariah, fauchant la vie de huit civils innocents, dont un père et ses quatres fils. Les protestataires, qui sont venus de tous les publics, étudiants, femmes, sociétés civiques, activités religieuses et de syndicats, ont exprimé leur condamnation et leur rejet du crime états-uniens honteux qui a visé des ouvriers paisibles dans une ferme de la ville d’Abu Kamal. Ils ont fait remarquer que cet acte d’agression est une violation flagrante des lois et normes internationales et une forme de terrorisme systématique exercée par l’administration états-unienne sur la région arabe. Les protestataires ont invité la communauté internationale à mettre un terme à cette arrogance insouciante des USA, faisant appel aux forces actives et pacifiques et aux organismes internationaux pour condamner cet acte de terrorisme et pour prendre des procédures nécessaires pour mettre à l’épreuve les agresseurs qui montrent leur mépris des lois et des chartes internationales. Le gouvernement syrien a exigé que Washington fasse des excuses pour le crime des USA.

L’ambassade des USA était fermée jeudi en raison des problèmes de sécurité liés à la protestation. Le gouvernement syrien a ordonné la fermeture d’une école des USA, prévue dans une semaine, et la fermeture immédiate du centre culturel américain lié à l’ambassade. En annonçant sa fermeture jeudi, l’ambassade des États-Unis a également averti les états-uniens d’être vigilants - soulevant des inquiétudes concernant la sûreté des citoyens des États-Unis en Syrie. À Washington, le député porte-parole du département d’état Robert Wood a indiqué mercredi que la Syrie avait formellement informé les États-Unis de l’ordonnance de fermeture pour le centre culturel, effectif immédiatement, et l’école pour le 6 novembre. Wood a indiqué que Washington considérait comment répondre et a soumis à souligné que les États-Unis s’attendent à ce que le gouvernement syrien fournisse la sécurité nécessaire pour les bâtiments logeant le centre culturel et l’école de la Communauté de Damas.

Les protestataires ont rempli la place d’Al-Azmi de Youssef ainsi que les rues environnantes dans le voisinage d’Al-Maliki, quelques Syriens ont formé des cercles et ont dansé des danses traditionnelles tandis que les femmes et les étudiants joignaient les foules paisibles. “L’Amérique, le commanditaire de la destruction et des guerres”, pouvait être lu sur une des bannières portées par les protestataires, qui ont brandi des drapeaux syriens alors que certains portaient avec eux des images du Président syrien Bashar Assad. “Nous ne nous soumettrons pas au terrorisme”, pouvait-on lire sur d’autres bannières et pancartes.”

(Traduit de l’anglais au français par moi-même)

Pendant ce temps, à Moscou:

Le leader libyen Mouammar Khadafi a commencé aujourd’hui sa première visite à Moscou depuis 1985, afin de négotier avec les dirigeants russes, principalement pour des contrats d’armement, d’exploitation pétrolière, de marché sur la construction de centrales électriques nucléaires et d’une possible alliance militaire qui comprendrait la construction d’une base navale militaire russe quelque part sur la côte libyenne. Khadafi doit souper avec le président russe Dmitry Medvedev aujourd’hui et rencontrer Vladimir Poutine samedi.

  

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