L’intrigue du fils avait connu un retournement de situation assez délirant dans le dernier épisode. Il est temps aujourd’hui de refermer ce chapitre comme pour gommer finalement une erreur faîtes l’an dernier même si personnellement j’ai trouvé cette histoire de fils caché assez bien menée car il avait une bonne alchimie entre Daniel et DJ et le gamin n’était pas trop tête à claque malgré son faux accent français. L’intrigue et les différents rebondissements sont assez classiques mais tout se tient. Et ça a également le mérite de lier Alexis à cette histoire. On avait annoncé durant l’été le retrait partiel de Rebecca Romijn de la série et on lui trouve ainsi une porte de sortie. Qui plus est, l’actrice étant enceinte, il aurait été assez compliqué d’expliquer une grossesse chez un transsexuel. J’espère néanmoins qu’on ne mettra pas complètement le personnage au placard car la série avait l’année dernière assez mal vécu l’après Bradford Meade. Je ne sais pas pourquoi mais quand j’ai vu l’hélico s’envoler avec la jolie petite musique de fin d’épisode, j’ai eu envie de voir celui ci exploser. Ça aurait été marrant car là ça fait quand même assez niais comme final avec Daniel et Claire regardant Alexis s’en aller, le regard embué de larmes.
Eddie Cibrian semble également avoir joué sa dernière carte dans cet épisode et bizarrement il n’y a pas cette fois de morale bien pensante dans l’intrigue même si Hilda prend une sage décision en fin de compte. Sa conversation en quiproquo avec la femme de Tony est touchante. Elle veut se donner une seconde chance et intelligemment on voit planer à nouveau l’ombre de Santos. Hilda n’ayant pas eu de seconde chance avec lui. Enfin, elle en a eu une en réalité mais celle ci ne s’est pas terminée de manière heureuse comme on le sait.
Gio refait surface. Logique de le voir reprendre son travail après son voyage en solitaire en Italie. On ne l’a donc pas totalement rayé de la carte mais même si sa rivalité avec Betty était amusante, on n’y voit pas vraiment l’intérêt si ce n’est d’honorer le contrat de Freddy Rodriguez. Sauf si évidemment, c’est pour voir le personnage avoir un avenir dans la série ce qui me ferait très plaisir car il y a une vraie alchimie entre Rodriguez et Ferrera. Mais là j’en doute un peu. Ça donne plutôt l’impression d’une dernière apparition pour la route. Dommage car Freddy Rodriguez a un gros capital sympathique même s’il fait un peu mini Cibrian avec ses T shirts qui ont rétrécis au lavage.
Willy par contre a beau être toujours aussi belle, son intrigue n’avance pas. Je commence à en avoir un peu marre car chaque fois c’est un pas en avant, un pas en arrière dans son contrôle de Mode. Et le personnage n’évolue pas.
Donc après le sursaut de délire dans le dernier épisode, celui ci fait table rase des intrigues afin de repartir vers d’autres choses dès l’épisode suivant. Ce n’est pas une mauvaise idée loin de là. Espérons que ça sera l’occasion d’avoir de voir de meilleures idées développées. Si seulement on avait pu se débarrasser aussi du baby Meade, ça aurait été parfait. Mais sans doute un peu trop beau. Ce début de saison est donc plein d’espoir pour Ugly Betty même si on est clairement dans l’incertitude concernant les futures histoires des personnages. La série commence également à profiter pleinement de son implatantion du tournage à New York et pose ses caméras à Coney island ce qui est plutôt appréciable comme extérieur et permet de multiplier les prises de vue de la série en décor réel dans la Grosse pomme. Une nouvelle page blanche s’ouvre donc pour Ugly Betty et je suis relativement confiant car la saison 3 est pour l’instant fraîche et amusante même si on retourne à la case départ pour la plupart des personnages.