Quand je dis que j’enseignais les maths avant de devenir fasciapulsologue, j’entends souvent que les deux sont à l’opposé l’un de l’autre… Comme je reste persuadé du contraire, je vais en expliquer les similitudes ici. La première pour moi est l’attitude. En fasciapulsologie, comme en mathématiques, pour avancer, il est nécessaire de trouver l’équanimité. Il faut être d’humeur égale et totalement neutre. L’angoisse et l’euphorie empêchent d’avancer et d’écouter avec justesse ce qui se passe. On ne résout pas un exercice en étant dispersé dans ses émotions. On n’entend pas non plus ce que le tissus conjonctif communique si on se disperse dans ses émotions.
La deuxième similitude qui découle de la première, c’est l’humilité. Peut-on vraiment dire qu’on est maître de sa découverte ? J’ai toujours eu l’impression que la solution venait à moi et non le contraire. Et c’est quand je perdais mon équanimité que la solution ne venait plus… Il en est de même en fasciapulsologie. C’est la main qui sait et qui va là où il faut. Il est ensuite nécessaire d’écouter pour ajuster.. mais le gros du travail se fait complètement tout seul. C’est pourquoi il faut rester très humble face à ce travail, comme face aux mathématiques… nous ne faisons qu’être là au bon moment…
Une autre similitude : il est tentant de s’égarer dans un monde détaché de la réalité. Dans les deux cas, on s’induit en erreur. On s’empêche d’aller plus loin si on ne garde pas un contact complet avec le monde concret et pragmatique. Mais le mental se complaît dans son imaginaire… et c’est tout un travail que de ne pas écouter ses sirènes illusoires.
Une quatrième : la notion fractale. Le Vie réagit à la loi fractale de reproduction à l’identique en parallèle et dans tous les niveaux d’échelle. Ce que je vois sur sur une phalange, je le vois sur un doigt, je le vois sur un avant bras, je le vois sur le bras et je le vois sur les jambes. La notion quantique : Le fasciapulsologue écoute par ses mains un être. L’instrument de mesure, d’écoute est du même ordre que ce qui est écouté… par conséquent la mesure elle-même modifie l’expérience. C’est en écoutant que le fasciapulsologue suit une libération qui vent d’elle-même. Ce qui donne à dire dans les deux cas ( fascia et math ) que ce sont des métiers de fainéants.
Il reste une grande différence entre les deux mais qui est très personnelle. Même si j’ai des facilités pour les mathématiques, je finis par me fatiguer et par me lasser du travail intellectuel qu’elles demandent. Je ne leur donne pas nécessairement un sens… les maths sont un jeu qu’il est amusant de pratiquer une fois.. puis on se lasse. La fasciapulsologie aide chaque personne de façon unique et différente, même si on retrouve des similitudes entre certains soins. Mais la démarche n’est plus égocentrique. On continue de travailler sur soi mais en aidant, en soulageant les autres. Il y a une dimension altruiste qu’on peut avoir en enseignant les mathématiques mais qui ne va pas aussi loin que la fasciapulsologie.
Dans les deux cas, on ne peut aider que ceux qui le souhaitent… Je préfère malgré tout aider quelqu’un à être bien dans son être qu’aider seulement quelqu’un à savoir résoudre une équation différentielle. En tout cas, je ne comprends pas le second sans le premier…