Crise économique: Contradictions capitalistes et solutions marxistes

Publié le 31 octobre 2008 par Hugo Jolly

Les capitalistes sont en crise. Leur système s’effondre. Il n’y a aucun remède miracle pour résoudre les contradictions de ce système. Il est devenu une entrave à l’évolution de toute la société. Aujourd’hui, il se rebiffe. Ce soubresaut d’agonie annonce sa mort lente. Mais dans son agonie le système entier pourrait entraîner des masses d’humains dans la misère et la mort.

Mais il y a une solution ! Une solution unique et universelle ! Et cette solution ne peut provenir des familles riches ou de leurs représentants gouvernementaux. Cette solution ne peut venir que de ceux et celles qui ont le plus intérêts à mettre fin à cette crise dans les plus brefs délais.

Et cette solution ne peut être mise en pratique dans le cadre actuel parce que ce cadre est celui des Cercles de familles riches possédantes au pouvoir. Aujourd’hui, ces familles riches possédantes se tournent vers leurs valets gouvernementaux et leur disent: “Voyez ce qui arrive ! Arrangez-vous pour que nous puissions continuer à exploiter et nous garantir un retour “adéquat” sur nos investissements ou alors nous retirons nos billes”.

Alors leurs valets gouvernementaux leurs répondent: “Non maîtres ! Si vous retirez vos billes, votre système s’effondrera de plus belle ! Faites nous confiance et continuer à jouer, nous vous en prions !”

Alors les Maîtres actuels du Monde qui sont en concurrence les uns avec les autres leurs rétorquent: “Peut-être mais qui va faire le premier pas ? Aucun d’entre nous ne veut payer pour les autres et risquer ses billes pour que ce soit le voisin qui les empochent. Alors trouvez un autre moyen sinon c’est vous qui allez écoper et là-dessus, nous sommes tous d’accord”.

La solution ne peut donc pas venir de ces familles riches, ni de leurs représentants mais des organisations ouvrières, travailleuses et prolétariennes. Seules ces organisations représentants des milliers de travailleurs et travailleuses au Québec, et des centaines de millions à travers le Monde, qui sont aujourd’hui esclaves de la dictature de la Haute finance internationale à la solde des Cercles des familles riches de ce Monde, peuvent mettre fin à cette crise comme à toutes les crises en détrônant de leur pouvoir les esclavagistes financiers et se positionnant en tant que classe dominante.

Les travailleurs et les travailleuses du Monde comme ceux et celles du Québec doivent se distancer maintenant des gouvernements capitalistes, de leurs méthodes, de leurs populisme, de leur opportunisme, de leur sophisme, de leur électoralisme, de leur démocratie pourrie et de leur langage hypocrite. Les travailleurs et travailleuses du Monde comme ceux et celles du Québec doivent s’organiser indépendamment, dans les quartiers, les usines, les villes et villages, partout ou ils et elles le peuvent avec tous les moyens à leur disposition.

Claude Vallé


Publié par Olivier Lachance sur le Blogue des Jeunes Communistes

le dossier du journal communiste francais L’Humanité

le site du PCQ.