1) Echauffement général.
Sert à augmenter la température et mise en route des grands systèmes (cardiovasculaire et cardio-respiratoire).
Augmentation de la T° de 1 à 1,5°, la T° optimale se situe entre 38,5 et 39°.
L’augmentation permet de déclencher toutes les réactions au niveau du corps : réaction métaboliques plus rapide (énergie), car le sang se fluidifie donc circule mieux et donc meilleur apport d’O2 aux muscles. Au niveau nerveux : diminution du temps de latence, facilita la transmission de l’influx nerveux.
Les capteurs sensitifs et proprioceptifs sont plus excitables, donc + de rapidité, de coordination, de vitesse, de réaction et de précision du geste.
Attention : lorsque la T° est entre 15 et 20°, les capteurs ne réagissent plus.
La prévention des blessures au niveau musculaire car la chaleur entraine une diminution des résistances élastiques -> moins de risques d’élongation et de claquage.
Augmente la tolérance à la charge : les articulations acceptent plus de charges et de contraintes grâce à l’épaississement du cartilage + l’augmentation de la synovie.
L’échauffement doit amener le pratiquant à travailler dans la filière qui va être utilisée par la suite. On reste sur un travail d’aérobie ou d’anaérobie alactique (récupération complète), pas encore sur la lactique.
Cette activation cardio-pulmonaire permet de diminuer la dette d’O2 et donc de pouvoir démarrer sans point de côté et en ayant la possibilité de se donner à fond.
EG commence à éveiller l’attention.
2) Echauffement spécifique.
Sert principalement à amener une répartition du sang là où il y en a besoin (muscles et élimination de déchets) -> prévient des blessures.
Rôle très important sur le mental -> développement de la motivation. Permet de remettre en place des automatismes.
Spécifique à l’activité. Travail des muscles et des articulations par rapport à la discipline.
Etirements des muscles qui vont travailler, exercices de renforcement toujours par rapport à la discipline.