Une mot sur le livre blanc intitulé "[Comment tirer profit des Réseaux Sociaux Professionnels]url:http://www.bluekiwi-software.com/fr/entreprise20" publié par BlueKiwi fin septembre et largement relayé sur bon nombre de blogs s'intéressant de près ([Bertrand]url:http://www.duperrin.com/2008/09/24/bluekiwi-publie-son-livre-blanc-sur-lentreprise-20/, [Alexis]url:http://www.groupereflect.net/blog/archives/2008/09/bluekiwi_publie.html) ou de loin ([Fabrice]url:http://www.les-infostrateges.com/actu/0810576/un-livre-blanc-sur-l-entreprise-20, [Nicolas]url:http://www.neosophia.net/blog/2008/10/24/comment-tirer-profit-des-reseaux-sociaux/) aux réseaux sociaux d'entreprise. A juste titre, je pense, tant ce livre blanc constitue une ambitieuse initiative de clarification et d'évangélisation d'un marché qui se doit de prendre en main la vague du Web 2.0 et de la conversation aussi bien dans ses rapports avec l'extérieur qu'au sein même de l'entreprise.
Le livre blanc BlueKiwi traite en premier lieu de l'évolution du monde de l'entreprise à travers la prise en main de médias sociaux leur permettant de s'exprimer, de communiquer, de collaborer plus efficacement, en temps réel, de manière déconnectée.
De ce subtile changement dont les dirigeants commencent à prendre conscience dans leurs politiques de communication, de relations publiques, de relations clients ou encore gestion de crise, dont je parle couramment sur ce blog, naît donc un besoin interne encore insatisfait. Les entreprises prenant le tournant de la communication 2.0, celui du dialogue, de la collaboration et de la transparence seront celles qui gagneront demain. Tel semble être le postulat de départ et la conclusion qui émane assez nettement de la première partie de la publication.
La seconde partie du livre blanc apporte des solutions concrètes à ce besoin en information, collaboration et création de valeur ajoutée pour l'entreprise. Pour cela, BlueKiwi avance les réseaux sociaux d'entreprise, plateformes d'expression dématérialisées et propose aux lecteurs différentes typologies de besoins concrets auxquels celles-ci peuvent répondre, en les agrémentant d'études cas concrets (Finaref, Dassault Systèmes, SNCF) :
- La réduction de coûts / Fonctions financières
- La collaboration interne, la reconaissance du travail accompli /Management
- La productivité d'une équipe, le suivi de dossiers/ Fonctions commerciales
- La formation des nouveaux arrivés, la fidélisation des meilleurs éléments /Fonctions RH
...
La dernière partir du document s'attache à définir les moyens nécessaires à la mise en œuvre d'une démarche d'Entreprise 2.0. Les enjeux définis par la première partie du document, la technicité relative aux cas concrets détaillés dans la seconde nous amènent en effet à nous interroger sur la pratique concrète de l'implantation d'une telle politique, relativement novatrice, il faut le reconnaître, au sein de l'entreprise. BlueKiwi avance une fois encore des propositions d'engagement, qui seront concrètement développées par ses consultants dans des cadres projet. On parle ici d'organisation transversale dans l'entreprise, on parle d'un pilotage fort et d'une motivation concrète de la direction permettant une adhésion idéale de tous ses collaborateurs.
Enfin, une idée forte pointe son nez à la fin du document, celle de la création d'un Chief Networtking Officer, rôle à mi-chemin entre le Knowledge Manager -dont le rôle est d'organiser et de formaliser la connaissance d'une société- et le Community Manager -dont les fonctions l'amènent à l'engager, garantir et investir dans la conversation en ligne, généralement sur le Web-. Une fonction clé dans l'entreprise, dédiée avant tout à de grands structures dont le besoin peut se faire explicite et le retour sur investissement démontré.
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