Qui connaît Sam KNOWLES et la KIWIBANK ? Les financiers certainement, mais ici en Europe très peu de gens savent que les Néo-zélandais ont créé en 2002 une véritable banque publique…..
La Nouvelle-Zélande, pionnière en matière de privatisations tous azimuts avait totalement supprimé les services financiers publics, y compris ceux de la poste. Elle en est revenue…
Les grandes banques étrangères, puissants rapaces volant à ailes déployées, dominent le marché. Mais elles délaissent les communautés rurales et les banlieues, pas assez rentables. La KIWIBANK (du nom de cet oiseau néo-zélandais… qui ne vole pas…) par contre, y pond ses œufs. Fin 2003, la KIWIBANK occupe déjà la première place en nombre d’agences (287 sur l’ensemble du pays, dont beaucoup ouvertes le samedi, voire le dimanche) et compte 150 000 clients, approchant après à peine vingt mois d’existence l’objectif qu’elle s’était fixé seulement pour son troisième anniversaire. En 2008, le succès n’est pas démenti puisqu’elle passe le cap de 600 000 clients (pour 4 millions d’habitants). Pourquoi ne pas créer en Belgique, sur le modèle de KIWIBANK, une banque publique. Qui dit « banque publique », dit une banque dont le capital est public, donc une banque conçue comme un véritable service public. Rappelez-vous : « Avec la garantie de l’État ». cette petite phrase faisait tellement la réputation de notre ancienne CGER auprès des petits épargnants que les banques privées avaient exigé qu’elle soit effacée. !!!!. Non assoiffée par le profit, la KIWIBANK échappe à la crise des SUBPRIMES. La politique tarifaire, les tarifs de la KIWIBANK sont de 50 % inférieurs à ceux des autres banques. Chez nous, on sait à quel point les banques ont de l’imagination pour monnayer le moindre service. Logique : lorsqu’une banque vise le profit maximum, tous les moyens sont bons. Sam KNOWLES, chef exécutif de la KIWIBANK, constate que les quatre banques australiennes qui dominent le marché néo-zélandais ont des rendements sur fonds propres atteignant les 30 %. « Il n’y a aucune raison qu’un quelconque business affiche de tels rendements », estime-t-il. Du fait de ses modestes aspirations en matière de profits, la KIWIBANK ne s’est pas aventurée sur les marchés internationaux des capitaux et n’a donc pas été touchée par la crise des SUBPRIMES, comme l’ont été la plupart des banques privées dans le monde. Cette banque publique pourrait devenir le créancier privilégié de l’État et des communes. L’État emprunterait ainsi l’épargne de la population. Et sa dette ne servirait plus à enrichir les banques privées.
“ Kiwibank. It's your bank, so here's where you get to know your people”
CQFD..à nos politiciens et rappeler aux BANKSTERS !!!! vendredi 31-10-2008
Sources : IREPP - KIWIBANK