Je vais donc tenter de vous expliquer (d’âpres ce que j’ai crus comprendre) le cycle de vie d’une start-up 2.0 avec tous les gros mots obscurs que l’on peut lire partout tel que : VC, business Angel, BtoB, Business Model, Exit etc.. etc…
1) Naissance de l’économie du net
Avant de chercher à comprendre les modelés économique du web, il est important de comprendre les fondements de l’économie sur internet, car c’est bien simple ont les retrouve partout et dans toutes les strates. L’idée est fort simple à comprendre mais ces conséquences carrément chaotique et reproductible dans à peu prêt n’importe quel startup d’hier ou d’aujourd’hui, mais voyez plutôt ;
Tout commence toujours avec de l’innovation technologique, qui par essence et difficilement quantifiable en valeur financière car sans référence. Là-dessus des investisseurs parient sur l’avenir en ce disant : ‘ce truc va changer le monde et il sera toujours temps de trouver plus tard le moyen de le rentabiliser…’
Bien sur je caricature un peux, un investisseur ne donneraient pas un centime à un entrepreneur qui n’a pas la moindre idée de la façon dont il va rentabiliser sont produit (le fameux business model), mais en générale, il peut ce contenter d’une ébauche de business model qui de toute façon ne peut être vérifié puisque encore une foie : produit nouveau = marché nouveau = aucune référence à laquelle ce raccrocher pour faire des comparaisons.
Je sais qu’il est de notoriété publique que Google a trouvé ces premiers investisseurs alors qu’ils n’avaient aucun business plan, et il est probable que ce cas de figure puisse encore ce produire de nos jours, mais il y’a fort à parier que la masse des investisseurs échaudés par la bulle de l’an 2000 auront plutôt tendance à demander des garanties avant de vous ouvrir leur jolie porte feuille…
Tout les grand de ce monde ce sont tous fait sur un coup de ‘quitte ou double’. Cette aventure à été celle de boites prestigieuses comme Apple, Cisco, Google, Yahoo mais aussi Netscape qui fut là première à inaugurer la pratique au niveau du web et dont voici l’histoire en vidéo.
Comme vous l’aurez surement compris en voyant la vidéo, l’impossibilité de quantifier clairement la valeur d’une nouveauté technologique couplé à l’espoir de retombé économique mirobolante et le moteur qui pousse les investisseurs à payer des sommes astronomique afin de ne pas passer à coté de ‘affaire du siècle’2) L’idée géniale
Bon maintenant, reprenons au début de l’histoire d’une start-up. Imaginons que c’est vous, et que vous avez ‘The’ idée génial qui va mettre Google à genoux. Deux choix s’offrent à vous pour ouvrir boutique, soit vous cassez votre tirelire et vous empruntez à vos vieux amis de 30 ans, soit vous trouvez une personne qui est prête à investir dans votre projet qui je le rappel n’est pour l’instant qu’un jolie slide au format Powerpoint.
Ces deux façon de faire finissent souvent par se retrouver car une start-up à l’inverse d’un magasin ou d’une pizzeria passe des mois voir des années avant d’avoir le moindre sous en caisse. Et pendant ce temps, il faut bien continuer à manger, à payer l’électricité, la location des serveurs, les développeurs etc..etc.. Il est dont raisonnable de penser qu’a un moment ou à un autre les fonds avancés par vos amis seront tous épuisés vous aurez alors besoin d’un… Investisseur providentiel ou plus communément d’un Business Angel
Le business Angel c’est qui ? C’est une personne qui va vous soutenir financièrement, mais aussi c’est un conseillé, une épaule sur laquelle s’appuiller dans les débuts difficiles. Petite vidéo pour tout comprendre.
Si tout ce passe bien pour votre start-up, que sont trafic et ces utilisateurs explosent, et que tout le monde commence à lui faire les yeux doux, la belle collaboration qui vous liait à votre business angel doit naturellement s’arrêter. Lui prendra ces dividendes en vous revendant par exemple, à un VC, un Venture Capitalist.
Tout les cas de figures sont évidement possibles, certaines start-up n’on jamais vue de business angel alors que d’autre ne verront jamais de VC. Il est également possible qu’a cette étape la startup soit racheté par un ténor du web (Youtube ou MyblogLog ont été rachetés alors qu'elle avaient moins d'un ans d'existance).
Alors qu’est que c’est que ce Venture Capitalist. Pour faire très simple, c’est souvent un groupe financier dont le travail est à peut prêt similaire a celui du business angel avec une nuance mais qui fait toute la différence : la taille de son porte monnaie. En effet, avec le VC c’est du lourd, du très lourd au niveau financier. L’arrivé d’un VC au sein d’une start-up marque souvent un tournant dans la vie de celle-ci c’est en général à ce moment qu’elle décolle à l’international ou qu’elle effectue des investissements lourd…
VC et business angels prennent d’énormes risques financiers. Et ils ne gagnent pas à tous les coûts. Comment s’en sortent t’ils alors ?
Très simple, sachez d’abord qu’ils n’investissent pas dans une seul mais plusieurs start-up en même temps. Ils doivent les choisir judicieusement en ayant en tête que 50 % des entreprises dans lesquels ils investissent finiront au terminus de Mick Arrington (en claire, le dépôt de bilan) et dans là partie restante peut être une ou deux leur rapporterons le jackpot qui permettra d’éponger la perte de toute les autre. Je vous propose là aussi une petite explication en image.
Pour approfondir sur le sujet je vous invite également à jeter un coup d oeil à cette trés bonne interview de Jean-David Chamboredon.
Egalement à voir cette interview de Jeff Clavier, hybride entre le business angel (puisqu’il investit son propre argent) et le VC (puisqu’il en investit beaucoup)
Enfin pour les gros gourmand une longue interview de de Guillaume Lantour dans l'emission les dessous du web special VC.
Fin de cette première partie de présentation. Demain, je posterai la dernière partie consacrée aux business models proprement dit. Nous essayerons de voir comment des boites comme Digg ou Firefox gagnent de l’argent... à suivre donc...
Je mettrai également tout les credits vidéo ainsi que leurs sources complètes. D’ici là bonne lecture et encore une fois, n’hésitez pas à me rectifier si je suis à coté de la plaque.