L’année 2007 a été marquée par un développement continu des énergies renouvelables en Europe. Le baromètre Eurobserv’ER annonce que la surface totale de capteurs solaires thermiques dans l’UE atteint 24 millions de m² fin 2007, soit 12,5 % de plus qu’en 2006. Le parc éolien a, quant à lui, gagné 17 % par rapport à 2006, totalisant une puissance installée de 57 GW. Enfin, la puissance photovoltaïque installée a augmenté de 49 %, portant le parc européen à près de 4,7 GWc.Avec un objectif de 20 % d’énergie provenant de sources renouvelables dans le bouquet énergétique global d’ici 2020, les pays de l’Union Européenne devraient poursuivre activement ce développement dans les années à venir. La France devra en effet faire passer la part du renouvelable de 10,3 % en 2005 à 23 % en 2020, l’Allemagne de 5,8 % à 18 %, le Royaume-Uni de 1,3 % à 15 %, la Suède de 39,8 % à 49 % et la Pologne de 7,2 % à 15 %. Le vent, le soleil ou encore la chaleur de la terre sont des sources d’énergie gratuites, inépuisables et disponibles partout. Les systèmes qui permettent d’exploiter ces énergies reposent sur des technologies de pointe très consommatrices de cuivre. En moyenne, une éolienne d’1 MW contient 3,4 tonnes de cuivre, et une installation photovoltaïque environ 4 kg de cuivre par kW (ECI).On peut estimer que le parc éolien actuel de l’UE représente environ 190 000 tonnes de cuivre, et les installations photovoltaïques près de 19 000 tonnes. Si l’on se fie aux prévisions de croissance de ces marchés, ces masses pourraient atteindre plus de 300 000 tonnes pour l’éolien et près de 45 000 tonnes pour le photovoltaïque d’ici 2010.Les propriétés physiques uniques du cuivre en font un matériau indispensable pour les systèmes de production d’électricité ou de chaleur à la base des énergies renouvelables. Meilleur conducteur électrique parmi l’ensemble des métaux non précieux, le cuivre améliore rendement électrique et limite les déperditions d’énergie. « Chaque tonne de cuivre utilisée à bon escient dans l’optimisation du rendement des systèmes énergétiques permet d’économiser 200 tonnes de CO2 par an » explique le Professeur Ronnie Belmans, directeur du département électricité de l’Université Catholique de Louvain. Le métal rouge est également omniprésent dans les systèmes solaires thermiques et la géothermie à capteurs horizontaux car il permet d’acheminer la chaleur en limitant considérablement les pertes.Source : Eurocopper
L’essor des énergies renouvelables stimule l’utilisation du cuivre en Europe
Publié le 31 octobre 2008 par Marc ChartierL’année 2007 a été marquée par un développement continu des énergies renouvelables en Europe. Le baromètre Eurobserv’ER annonce que la surface totale de capteurs solaires thermiques dans l’UE atteint 24 millions de m² fin 2007, soit 12,5 % de plus qu’en 2006. Le parc éolien a, quant à lui, gagné 17 % par rapport à 2006, totalisant une puissance installée de 57 GW. Enfin, la puissance photovoltaïque installée a augmenté de 49 %, portant le parc européen à près de 4,7 GWc.Avec un objectif de 20 % d’énergie provenant de sources renouvelables dans le bouquet énergétique global d’ici 2020, les pays de l’Union Européenne devraient poursuivre activement ce développement dans les années à venir. La France devra en effet faire passer la part du renouvelable de 10,3 % en 2005 à 23 % en 2020, l’Allemagne de 5,8 % à 18 %, le Royaume-Uni de 1,3 % à 15 %, la Suède de 39,8 % à 49 % et la Pologne de 7,2 % à 15 %. Le vent, le soleil ou encore la chaleur de la terre sont des sources d’énergie gratuites, inépuisables et disponibles partout. Les systèmes qui permettent d’exploiter ces énergies reposent sur des technologies de pointe très consommatrices de cuivre. En moyenne, une éolienne d’1 MW contient 3,4 tonnes de cuivre, et une installation photovoltaïque environ 4 kg de cuivre par kW (ECI).On peut estimer que le parc éolien actuel de l’UE représente environ 190 000 tonnes de cuivre, et les installations photovoltaïques près de 19 000 tonnes. Si l’on se fie aux prévisions de croissance de ces marchés, ces masses pourraient atteindre plus de 300 000 tonnes pour l’éolien et près de 45 000 tonnes pour le photovoltaïque d’ici 2010.Les propriétés physiques uniques du cuivre en font un matériau indispensable pour les systèmes de production d’électricité ou de chaleur à la base des énergies renouvelables. Meilleur conducteur électrique parmi l’ensemble des métaux non précieux, le cuivre améliore rendement électrique et limite les déperditions d’énergie. « Chaque tonne de cuivre utilisée à bon escient dans l’optimisation du rendement des systèmes énergétiques permet d’économiser 200 tonnes de CO2 par an » explique le Professeur Ronnie Belmans, directeur du département électricité de l’Université Catholique de Louvain. Le métal rouge est également omniprésent dans les systèmes solaires thermiques et la géothermie à capteurs horizontaux car il permet d’acheminer la chaleur en limitant considérablement les pertes.Source : Eurocopper