Long, peu rythmé, peu drôle, ronflant, niais, convenu, tout en piaffements et gloussements hystériques et porté par une intrigue amoureuse pourtant indigne des romans photos de Nous Deux. On s'emmerde, on papotte, on ne regarde que d'un oeil. On devine tout à l'avance, même les rebondissements les plus incongrus. Les acteurs n'y ont jamais été aussi paresseux, tout en oeillades et sourires ultra bright, n'explorant jamais en dehors de leur jeu habituel, de leur fond de commerce. Et pourtant les demoiselles en sortiront avec un sourire incompréhensible.
Parce que même avec toute la volonté du monde, et un cynisme rangé dans le tiroir à chaussette, cette interminable et énième bluette sera difficilement supportable pour tout les hommes qui auront perdu à la loterie de la séance.
Certes, il peut toujours se concentrer sur le décolleté hypnotique de la miss Heigl, mais au troisième enfilage de robe, il déclare forfait (et y'en 27).
La prochaine fois, c'est décidé, on regardera un Steven Seagal.