Réel et virtuel

Publié le 30 octobre 2008 par Jfa

25 000 milliards $ “partis en fumée” sur les marchés financiers, correspondant simplement à la baisse d’un cours de la bourse manifestement fort déconnecté de l’économie réelle. Des taux moyens de dividendes aux actionnaires de 15% l’an, quand la croissance moyenne est, depuis des années, de 2,5% l’an.

Des milliers de milliards prêtés aux banques par des pays déjà endettés jusqu’au cou. Des banques qui spéculent à risque avec l’argent des déposants… Et qui pleurent pour que l’argent des contribuables vienne à leur secours.

Des déficits publics sur tous les comptes: comptes sociaux, budget de l’état, commerce extérieur…

Des paradis fiscaux devenus de véritables officines d’escrocs, des fonds d’investissement exigeant toujours plus de retour sur investissement….

15 à 20% de crédits pourris mélangés à d’autres à travers les titrisations, des ventes à découvert, …

Des millions de milliards $ versés pour rémunérer les PDG  et leurs équipes des organismes financiers qui nous ont mené là. A quand un nouveau tribunal international pour faire pendre les criminels qui vont faire des centaines de milliers chômeurs, de miséreux et, dans les pays pauvres, de morts ?

Tout ça quand la moitié du monde crève de faim, quand l’eau comme l’air pur deviennent des denrées rares et que le réchauffement climatique risque de nous mener à une nouvelle vague de disparition de la bio-diversité.

Ces quelques données, posées simplement, montrent la folie qui s’est emparée du système, porté par les droites aux pouvoirs, avec la complicité de la quasi-totalité des médias et des social-démocraties européennes.

Mais dans quel monde les idéologues de la mondialisation financière nous ont-ils conduit ? Et ce sont les mêmes qui exigent qu’on les laisse trouver les solutions permettant à leurs mandants de continuer à se goinfrer ?

- L’argent n’a pas d’odeur, sur Contre-feux.

- Contrats aidés: les mots et les chiffres, sur le blog Déchiffrages, voir aussi la fable du cheval mort qui me semble ressembler fort à de la titrisation.