Et même si c’est le Canada qui nous pousse à faire l’indépendance, je ne dirai pas non!
Comme vous le savez peut-être, des éditorialistes (étrangement anglophones) font du Québec bashing depuis les élections, nous accusant d’être responsables du statut minoritaire des Conservateurs (je ne nous féliciterai jamais assez d’ailleurs). Les accusations sont sans doute fondées. Certains nous disent même “Participez ou foutez le camp“.
Ces “journalistes” font également preuve d’une imagination sans borne en comparant le Québec à un Tanguy ou à une femme contrôlante. Personnellement, je préfère continuer à faire le le rapprochement avec un jeune adulte qui doit quitter la maison et faire son chemin, avec tous les avantages et inconvénients, peu importe ce que le reste de la famille en pense.
L’excellent François Parenteau, lui, a apporté une autre belle comparaison vraiment pertinente (et c’est aussi assez comique, quand on maîtrise bien le cynisme) :
Je l’ai déjà écrit dans ces pages et le spin donné à la dernière élection fédérale le prouve une fois de plus: en fait de métaphore conjugale, la relation qui unit le Québec et le Canada suit exactement le pattern d’une femme mariée à un abuseur psychologique. Toutes les occasions sont bonnes pour lui de la déprécier, de lui rappeler à quel point elle est incapable et qu’elle serait anéantie sans lui. Mais dès qu’elle se tanne et qu’elle menace de prendre la porte, il se crisse à genoux pour lui dire qu’il l’aime et qu’il va changer. Ce qu’il ne fait évidemment pas.
[…]
Autrefois, l’indépendance aurait été une bonne idée pour le Québec. Elle serait maintenant une bonne idée pour le Canada aussi…
Je vous invite à lire en entier son très pertinent éditorial intitulé “Chicane de couple“
Un billet signé Le détracteur Constructif