Nous sommes régulièrement challengés ces derniers temps sur le passage de dispositifs print en ligne. Plusieurs arguments sont avancés parmi lesquels notamment le coût d’impression et le respect de l’environnement (ce dernier argument pouvant être remis en cause… nous l’avons déjà évoqué ici il y a un an jour pour jour, la fin du papier pourrait avoir un impact négatif sur l’entretien des forêts et le tout écran peut s'avérer néfaste pour l’environnement du fait de la consommation d’électricité, mais n’en jetons plus…).
Pourtant, le format du journal a encore des arguments à faire valoir, notamment en communication interne. Là où le webzine propose une lecture essentiellement à la carte (on ne clique que sur ce que l’on souhaite), le journal « oblige » à se confronter à l’ensemble du discours en tournant les pages, même si le lecteur ne se plongera que dans les articles qui l’intéressent.
Le format journal, avec ses bonnes vieilles pages que l’on tourne n’a donc pas forcément dit son dernier mot. Et la « révolte » est en cours. Il est intéressant de noter à ce titre le dispositif mis en place par Relay (oui oui les kiosques). Sur leur site en ligne sont proposés de nombreux abonnements numériques : chaque abonné recevant par mail un lien vers son magazine en format flip book. Ou comment consommer son magazine préféré dans sa version papier mais en ligne. Avec un argument non négligeable : la primauté de la diffusion.
Stanislas Haquet