Quatrième de couverture :
Bastien un garçon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres… Il y était question d'un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garçon à la peau verte… Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastien, irrésistiblement, entrait dans l'histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, l'Histoire sans fin… (Source image : amazon.fr)
C'est avec un immense plaisir que j'ai commencé ce livre il y a quelques jours. Je me rappelle du film que j'ai pu voir il y a de nombreuses années en arrière et mon souvenir remontait à la surface à chaque chapitre que je lisais et ce tout au long de la première partie : Bastien qui prend le livre, cette attraction entre lui et l'ouvrage; la découverte d'Atréju et de Fuchur (le Dragon de la Fortune)… Tout s'imbriquait exactement comme je m'en souvenais et j'ai commencé à faire aussi partie de ce voyage fantastique. J'ai été plongée moi aussi dans l'Histoire sans fin…
C'est un livre tout simplement magnifique. Tout ce chemin que parcourt ce garçon (tant pour retourner dans notre monde que pour redevenir celui qu'il a oublié) est phénoménal.
Si la première partie (qui correspond au film que j'ai vu) expose le problème de la fin du Pays Fantastique, la seconde elle porte l'accent sur le “qui suis-je” et comment répondre à cette question.
Autant dire que j'ai lu avec avidité cette seconde partie qui m'a paru plus intéressante que la première. Je ne voyais plus alors le film mais j'imaginais moi-même les scènes de chaque chapitre sans compter sur le caractère de Bastien qui évolue au fil des pages qui nous laisse nous interroger sur beaucoup de choses.
C'est un livre enchanteur qui nous laisse un message : il faut rêver. Il faut imaginer. Dans ce monde où nous sommes trop terre à terre, rien ne vaut un peu de fantaisie et de rêverie pour nous sentir bien.
Michael Ende a parfaitement compris notre besoin car bien avant d'avoir terminé ce livre, je me suis rendue compte que les personnages allaient me manquer et l'auteur nous prévient par avance :
“Qui n'a jamais versé, ouvertement ou en secret, des larmes amères en voyant se terminer une merveilleuse histoire et en sachant qu'il allait falloir prendre congé des êtres avec lesquels on avait partagé tant d'aventures, que l'on aimait et admirait, pour qui l'on avait tremblé et espéré, et sans la compagnie desquels la vie allait paraître vide et dénuée de sens.” (p14)