La drôlerie de ce film permet d'aborder des sujets de société sur le mode de la dérision. Les deux sœurs Nathalie Baye et Josiane Balasko forment un duo convaincant dont les dialogues sont incisifs et sans concession. Bien sûr la fin est rattrapée par la morale et les bons sentiments et vient donc en contradiction du plaidoyer féministe. Il faut dire que personne ne pourrait trouver vraisemblable que l'on quitte Isabelle Carré malgré sa famille vraiment sordide; d'ailleurs à la première réflexion on pourrait aussi penser que Catherine Hiegel est à contre emploi dans le rôle de la mère, mais n'est-ce pas au contraire une des finesses du scénario de Josiane Balasko qui voudrait montrer comment une femme délaissée, écœurée et qui doit se battre, peut devenir une mégère insensible et âpre aux gains?Quant au personnage masculin, Éric Caravaca, il est dépeint là encore tout en finesse, contrairement à son physique un peu lourd de macho.
La drôlerie de ce film permet d'aborder des sujets de société sur le mode de la dérision. Les deux sœurs Nathalie Baye et Josiane Balasko forment un duo convaincant dont les dialogues sont incisifs et sans concession. Bien sûr la fin est rattrapée par la morale et les bons sentiments et vient donc en contradiction du plaidoyer féministe. Il faut dire que personne ne pourrait trouver vraisemblable que l'on quitte Isabelle Carré malgré sa famille vraiment sordide; d'ailleurs à la première réflexion on pourrait aussi penser que Catherine Hiegel est à contre emploi dans le rôle de la mère, mais n'est-ce pas au contraire une des finesses du scénario de Josiane Balasko qui voudrait montrer comment une femme délaissée, écœurée et qui doit se battre, peut devenir une mégère insensible et âpre aux gains?Quant au personnage masculin, Éric Caravaca, il est dépeint là encore tout en finesse, contrairement à son physique un peu lourd de macho.