Vicky Cristina Barcelona

Par Marymalo


Woody Allen se renouvelle complètement dans cette histoire qu'il raconte simplement plutôt comme une fable. Il annonce dès le départ qu'il veut disserter sur l'amour, sa complexité, ses formes multiples et sur la difficulté à le vivre au quotidien. La narration est linéaire, sans fioritures, sans retour en arrière et le ton est objectif en nous donnant tous les éléments pour comprendre à la fois le déroulement de l'action et l'état d'esprit des personnages. Les personnages bien sûr sont torturés, mais la luminosité des décors, les couleurs vives, le luxe des intérieurs sont en opposition avec le mal être des trois femmes et de l'homme qui s'aiment et ne peuvent pas fusionner. L'accident interviendra qui déterminera l'avenir de ces quatre personnes, évitant pour Vicky d'avoir à choisir entre vie rêvée ou vie raisonnable et chacun oubliera la parenthèse de cet été à Barcelone. Les trois femmes (quelle brochette, et l'on découvre Rebecca Hall) sont très belles et leur héros (interprété par Javier Bardem) est lui aussi très sexy, artiste et humain mais leur bonheur est inachevé, c'est le propre de la condition humaine nous le conte Woody Allen sur un mode sage et joyeux.