Les médias parlent beaucoup des principaux touchés de la crise : la bourse et le système bancaire. Mais ce ne sont pas les seuls. Petit à petit, d’autres secteurs sont atteints comme les restaurants.
Les chiffres sont assez éloquents, il y aurait eu + de 3 000 dépôts de bilan de cafés et restaurants pour le premier semestre 2008. La réduction du pouvoir d’achat a fait évolué les comportements de chacun.
Cet été, selon les régions, la fréquentation des bars et restaurants a baissé de 10% à 30% ! Et la rentrée n’est pas beaucoup mieux.
Au restaurant, le repas est simplifié : un plat seul, ou avec une entrée partagée à 2, les apéritifs et les vins se raréfient, le café aussi (baisse de 5% de café chez Hippopotamus).
De nombreuses personnes passent du restaurant au sandwich. D’ailleurs, l’idée du panier repas préparé soi-même se développe à vitesse grand V.
Les fast-foods arrivent à progresser malgré tout ! Les offres petit prix, le marketing intensif, la créativité seraient les facteurs principaux de cette réussite. En particulier, la communication dans leur établissement leur permet de belles promotions à coup réduit.
Il est clair qu’il est plus que jamais indispensable d’innover et de se démarquer de façon simple (sans engager de coûts élevés) pour attirer le client. Pour rappel, le darwinisme explique que ce sont les animaux les mieux adaptés (et non les plus forts) à leur environnement qui vont survivre. Pour l’entreprise, c’est la même chose, l’adaptation est la clé de la survie.