Monsieur Bernie va au cinéma pour vous : La course à la mort

Publié le 30 octobre 2008 par Cremlystella

Halala avoir une carte illimité au cinoche ça n'a pas toujours du bon. la preuve avec
ce film qu'est allé voir l'agent Bernie :

La course à la mort Remake d’un film de série Z devenu culte intitulé
« La course à la mort de l’an 2000 »,
ce nouveau nanard était sensé satisfaire
nos plus bas instincts d’aigles de la route !
Roger Corman,
coupable d’avoir réalisé le modèle original, s’est associé à ce nouveau
projet
mis en scène par Paul W. S Anderson
(à ne pas confondre avec Paul Anderson ou Wes Anderson)

qui a déjà commis les Resident Evil, Mortal Kombat et Aliens vs Predator
(un parcours sans faute donc, comme les coureurs automobiles du film !)
Jason Statham reprend ici le rôle de Frankenstein tenu à l’époque par David Carradine
(à noter que Sylvester Stallone jouait le rôle de son rival) et est au moins aussi inexpressif
que son prédécesseur.

Ne cherchons pas à comparer les deux films car le côté subversif, kitsch et l’humour
du premier
ont totalement disparu de ce nouvel opus.
Ici, nous avons droit à une intrigue mal ficelée de pilote emprisonné injustement qui va
chercher
à se venger sur fond de courses automobiles à la Mad Max.
Les premières minutes du film nous informent que les événements se déroulent dans un
futur
proche après l’effondrement de l’économie américaine (une bonne intuition, pour une fois !)…..
Pour le reste, on somnole devant ce succédané de jeu video. On a l’impression de regarder « Turbo »,
l’émission de M6 entrecoupé de scènes « Prison Break ».
On s’ennuie ferme dans ce nanard en roue libre et on attend désespérément le happy end
obligatoire
(pour l’anecdote, le bébé du héros est promis à une famille d’accueil
donc ça le motive pour gagner tout ça tout ça quoi…).
Bon…les nerds achèteront le jeu video dérivé du film et les autres peuvent toujours le télécharger….

Demain (si le pilotage automatique de mon blog marche):
Une chronique sur Super blonde..
Haaa quand Cremlystella n'est pas là c'est pas la fête du slip mais la fête du cinéma!