Magazine Cinéma
mercredi 29 octobre 2008
Celui-là, je l'ai gardé au chaud depuis un bout de temps avant de le regarder. J'avais peur de le regarder car je n'ai plus d'autres "grands" films dans ma pile de DVD et je craignais en le voyant de n'être réduit après à revoir que des films que je connais déjà ou pire voir des films Hollywoodiens à consommation rapide (d'où toutes mes récentes critiques assez négatives). Mais bon, il faut bien se lancer un jour. Et je n'ai pas été déçu !
Cela commence d'abord par la superbe musique de Bach puis viennent les beaux plans séquence comme celui où un travelling arrière nous montre Accatone et sa femme marchant dans la rue (cette scène est reprise avec la nouvelle "femme" d'Accatone un peu plus tard). J'ai retrouvé aussi l'ambiance oisive des "Vitelloni" où "travail" est un gros mot. La scène du rêve d'Accatone est aussi superbe, onirique (bien sûr) et très poétique. Il n'y vraiment que les gros plans surles yaux du policier (?) que je n'ai pas vraiment compris. Cette tragédie se termine par les derniers mots d'Accatone expirant : "Maintenant je me sens bien". Et nous donc !