Des voitures écologiques… pas si écologiques

On fait beaucoup de pub, même trop, concernant les véhicules « écologiques ». Mais sur quels critères se base t-on vraiment ? La plupart du temps on compare le rejet de CO2 (principal gaz responsable de l’effet de serre) entre les véhicules. Ainsi on va parler de voiture écologique lorsque par exemple un modèle polluera moins qu’une autre dans la même catégorie.

On a vu apparaître des voitures hybrides qui polluent moins et dont le succès commercial va croissant, notamment aux Etats-Unis.

On a également vu apparaître les voitures consommant des agrocarburants (éthanol) au détriment de l’alimentation déjà précaire des populations du tiers-monde ! Ecologique ? Certainement pas éthique en tout cas. Défricher des terres en accentuant l’érosion des sols, en affolant les cours des denrées alimentaires de base, tout cela en  continuant d’utiliser l’agriculture classique à outrance, voilà une conception évidemment contournée pour faire croire à qui le veut que les agrocarburants sont écologiques !

Beaucoup de constructeurs ont des prototypes fonctionnant parfaitement à la pile à combustible par exemple (à base d’hydrogène). Certes c’est déjà plus écologique mais cela n’existe toujours pas sur le marché. En attendant, dans un climat (mérité) de vente de l’automobile plutôt morose sur fond de crise mondiale, on continue à vendre des véhicules plus ou moins écologiques.

Ce qu’il faut retenir finalement, c’est qu’aucun moyen de transport actuel n’est écologique à 100%. Il faut cesser de croire la pub et les médias qui veulent nous faire avaler ce qu’il veulent et non ce qu’il nous faut savoir objectivement. Tout cela devient à terme vraiment abrutissant. Certains finissent par ne plus réfléchir avec autant de rabattage ! He oui, on vit dans un monde où le mensonge est autorisé, surtout si c’est pour vendre !

Le plus sage est tout d’abord de se déplacer que si nécessaire, avec un véhicule adapté aux besoins. La voiture est devenue un luxe, un signe extérieur de richesse au détriment de notre environnement. On l’utilise à outrance, les études sont là pour le confirmer (le plus souvent pour parcourir que quelques kms vite faits à pieds ou au lieu d’utiliser les transports en commun !).

Malgré l’augmentation fulgurante des cours du pétrole l’utilisation des transports routiers (donc camions compris) est restée trop importante. Economie ou pas, notre environnement passe toujours en second plan.

C’est vrai, on ne peut malheureusement pas toujours se passer de voiture, mais parfois un peu de bon sens suffit. Réfléchissons avant de nous déplacer : notre porte-monnaie s’en portera mieux mais aussi et surtout notre planète !

Il suffit que nous adoptions tous un comportement plus juste, ce sera déjà un bon début.