Le thème de la mort du père de House est bien traitée, sans excès, bien à l’image du personnage qui finalement se révèle à nouveau plus sensible qu’il ne le montre. Il lui suffit d’une seule réplique à la fin de l’épisode pour faire passer toute la tristesse du personnage suite à la mort de cet être cher car peu importe qu’il était un mauvais père, il a fait de Gregory ce qu’il est aujourd’hui ou du moins il y a contribué. Qui plus est si à 12 ans House avait conclu qu son père ne l’était pas vraiment, l’homme avait du le comprendre lui aussi et cela pourrait expliquer pourquoi il montrait si peu d’affection envers ce fils qui n’était pas le sien.
House parti, l’équipe doit se débrouiller sans lui ou presque car il est toujours relié par téléphone à son équipe. Et j’ai été mort de rire en entendant la sonnerie de l’équipe ” Mmm bop ” des Hanson (la version des années 90 des Jonas brothers). House se fout de leur gueule jusque dans la sonnerie de téléphone qui leur est dédiée. A Princeton Plainsboro, il en faut peu pour voir la nouvelle équipe et l’ancienne fusionner tellement ils sont tous les six des gros incompétents. Ça serait d’ailleurs sympa de voir plus souvent ce genre d’interactions car Chase et Cameron sont en train de moisir dans leur coin. Si, si je vous assure. La preuve, Chase fait la grève des coiffeurs et Cameron aussi vu l’état de sa touffe d’un blond crasseux. L’intrigue médicale porte sur une jeune femme adoptée recherchant désespérément ses origines. Un sujet tout trouvé pour en apprendre un peu plus sur Kutner mais juste le strict minimum. Il reste donc toujours très mystérieux. On apprend juste qu’il a été adopté à l’âge de 9 ans par un couple de blancs et qu’il aime être différent. Amusant d’ailleurs de voir House lui demander de traduire du chinois. Une remarque très housienne comme toujours très appréciable. L’intrigue rejoint celle de l’enterrement car House et son père ne sont jamais entendus et ce n’est pas parce qu’ils sont père et fils qu’ils doivent forcément s’aimer et être bienveillants l’un envers l’autre. Ainsi les vrais parents de Nicole avaient voulu la tuer en raison de la politique de l’enfant unique chinois et pour cela, lui avaient enfoncé des aiguilles dans la tête. Qui comme par hasard sont responsable de sa maladie mais aussi de son alcoolisme. Ça c’était pour le côté too much, mais le visuel en image 3D est très cool et bien utilisé. Le happy end sent donc un peu trop la guimauve.
Conclusion : Ce n’est pas un épisode extraordinaire mais celui ci est vraiment très plaisant. On retrouve le duo House – Wilson en très grande forme et la première partie est vraiment excellente et extrêmement drôle. La suite est moins fun, un peu plus sérieuse mais c’est toujours très agréable. A la fois intelligent et plein de profondeur. Cela dit ce début de saison 5 manque un peu de fraîcheur par rapport au délirant début de la saison 4 mais la série garde définitivement ce petit plus qui la rend si exceptionnelle.
Et comme je suis super gentil, voici la chanson des trois larbins :