Il ne pouvait que se faire gauler, ce pauvre Vinokourof, alias " Vinokourage" avant qu'il se fasse prendre...
Pas un microgramme de dope dans sa sanquette, mais un procédé de triche normalement réservé aux hopitaux...
Si, par exemple, vous êtes traité par chimiothérapie, votre organisme manque d’oxygène puisque ce sont les globules rouges qui transportent l’oxygène. Donc, on amène par une transfusion des globules rouges extérieurs à partir d’un donneur de sang qui a le même sang que celui qui reçoit. Homologues, c’est le terme homologie, c’est le même groupe sanguin entre le donneur et le receveur, et ce pour éviter un accident transfusionnel. Le fait de faire une transfusion homologue dans le sport, cela veut dire qu’on amène des globules rouges à partir d’un donneur compatible. Mais le sportif n’a pas besoin de globules rouges puisque dans ce cas précis, il n’en manque pas. En fait, cela «suroxygène» son sang et donc cela amène plus d’oxygène au niveau des muscles. On améliore alors la performance musculaire.
Jusqu'à présent, "ils" se faisaient des transfusions autologues, avec leur propre sang prélevé quelques semaines auparavant, et suroxygèné par barbottage d'oxygène-gaz juste avant la transfusion.
Le propre sang du sportif ! ( je dis bien sportif et non coureur , car ce procédé est une évidence dans le foot, le tennis, et bien des compètes d'athlétisme ...) Ce propre sang ne peut pas être considéré comme étranger, donc contrôle négatif à tous les coups ...
Sauf qu'il faut se trimballer avec des malles entières ( réfrigérées de surcroit...) pour une équipe de dix coureurs, il faudrait ( il fallait..) une camionette entière ... et sur le tour, ça ne passait plus ... d'où la transfusion homologue ... avec la certitude , pour un bonhomme sensé, de se faire tauper dès le premier contrôle, surtout comme "Vino"a fait, le bonhomme donne sur plusieurs étapes, après une chute sévère, trois coups de pédale quand tous les autres en moulinent dix !!