Et voilà, il fallait bien que ça arrive un jour...
J'avoue que je n'en suis pas très fier mais - que voulez-vous ? - j'ai une femme, un enfant, les traites d'une maison à payer...
J'ai donc craqué. J'ai eu peur, désolé. Bonjour le résistant !
Je me suis autocensuré. Eh oui ! Les quelques personnes qui viennent régulièrement sur mon blog auront pu constater que j'ai modifié le titre de mon précédent billet. Certes, celui-ci reprenait une réplique cinématographique célèbre, tirée d'un film dont le caractère comique ne fait aucun doute pour personne. Cependant, la France a désormais un Président de la République américanolâtre. Au-delà de ce que ça implique en termes de politique étrangère (mais qui se soucie encore, de nos jours, de politique ?), cela se traduit par un développement exponentiel des procédures judiciaires intentées par le Chef de l’Etat. Nicolas Sarkozy aime ester. En 18 mois de présidence, ce dernier a porté plainte six fois, soit une procédure par trimestre. A ce rythme là, François Mitterrand aurait engagé 56 procès. Entre l’affaire du SMS à Cécilia, celle des carnets d’Yves Bertrand, en passant par la poupée vaudou, l’ancien avocat Sarkozy ne semble pas faire preuve de la même patience ni de la même distance que ses prédécesseurs.
Rien d’étonnant, donc, à ce que les tribunaux se remplissent de procès en diffamation, en injures publiques, en atteinte au droit à l’image… L’exemple vient de haut.
Ainsi, le journaliste et blogueur Olivier Bonnet - Plume de presse -, est poursuivi par un magistrat pour « injures publiques envers un fonctionnaire public ». Je voulais simplement, par ce petit billet, lui apporter mon soutien inconditionnel. En espérant que je ne serai pas poursuivi pour complicité...