Magazine

La vendeuse

Publié le 29 octobre 2008 par Orangoutan

La vendeuse

Anna remonta délicatement le drap sous son menton, comme si quelqu'un pouvait s’apercevoir de son trouble alors qu’elle se trouvait seule dans le grand appartement.

Aprčs avoir pris un bain chaud parfumé, elle avait décidé de prolonger cette journée…

Incroyablement érotique, le contact du drap propre et frais  directement avec sa peau fit durcir le bout de ses seins  et ses mains partirent  ŕ la recherche des sensations et de souvenirs pourtant pas si éloignés que ça, trois ou quatre heures tout au plus ,comme si elle voulait ŕ jamais graver ces instant lŕ…

Ce jour lŕ, Anna avait décidé de se faire plaisir, elle avait repéré un petit ensemble dans une vitrine pas trop loin de chez elle .

Arrivé devant le petit magasin ,le petit ensemble était toujours lŕ, elle le détailla une derničre fois avant de se lancer dans un achat, certes minime mais qui représentait toutefois un petit sacrifice ; son regard accrocha au-delŕ du reflet de la vitrine, le visage souriant d’une jeune vendeuse , de jolis yeux surmontés par des sourcils un peu fournis qui lui faisaient  un regard profond et scrutateur , une belle bouche, au lčvres épaisses et sensuelles , Anna poussa la porte vitrée , l’intérieur bien tenu,  sur les cintres des vętements aux couleurs chatoyantes , un parfum envoűtant, un peu sucré ;  seule cliente dans le magasin elle frôla avec plaisir toutes ces étoffes d’une main de petite fille curieuse . 

Une voix  chaude la sortit un peu de la torpeur dans la quelle elle se trouvait :

Ť Puis-je  vous aider mademoiselle ? ť

Ť Heu !!! Oui, je ne sais pas, je veux dire… ť elle se sentit tout d’un coup gęnée devant sa jeune interlocutrice, comme prise en flagrant délit  de gourmandise.

Ť J’ai remarqué que vous admiriez le petit ensemble dans la vitrine, il devrait vous aller ŕ ravir, si vous me permettez….. ť

 D’autorité  elle prit la main d’Anna et l’entraîna vers une cabine d’essayage ; un peu déboussolée la jeune femme se laissa faire devant la détermination de la vendeuse autoritaire, la cabine était ŕ l’image du magasin exiguë mais pleine de charme , non pas froide et anonyme comme dans certaines boutiques mais décorée joliment de corps féminins (ŕ la façon des aplats de Matisse dans ses œuvres ,vers la fin de sa vie) , la vendeuse tendit l’ensemble ŕ Anna et croisa les bras et resta lŕ, plantée comme pour défier la jeune femme avec un sourire . D’abord décontenancée, Anna ne su pas quelle attitude adopter, mais trčs vite comme pour dire ‘tu vois je suis capable et je n’ai pas honte de mon corps ‘ par provocation elle ôta ses vętements avec des gestes gracieux et lents, elle se retrouva en soutien-gorge et petite culotte.

Mademoiselle, vous devriez  enlever le reste,  personnellement, j’apprécie mieux un tissu directement sur la peau, pas vous ?

Si, si bien sűr !!!

Attendez je vais vous aider…

La jeune vendeuse se pencha vers Anna et entreprit de dégrafer son soutien-gorge

Le souffle chaud de la fille sur ses seins finit par troubler Anna

Voilŕ le genre de poitrine que j’aime dit-elle, petite et ferme, et joignant le geste  ŕ la parole elle prit un des seins et doucement entreprit de le caresser.

Anna, malgré sa gęne, ne put s’empęcher de frissonner de plaisir et la pointe de ses seins de se durcirent sous les attouchements de la jeune dévergondée, elle s’abandonna entičrement aux mains de la jeune femme , sűrement plus experte plaisir saphique que spécialiste en tissu

Elle sentit une main frôler ses hanches , descendre sur ses cuisses, un effleurement plutôt qu’une caresse ,la bouche de la jeune femme engloutit un sein entičrement avec des gloussements plaisir , la main exploratrice finit sur la chair tendre des entre cuisses et remonta doucement vers le pubis déjŕ inondé de plaisir et a travers l’étoffe légčre  entreprit un savant massage de l’intimité d’Anna , comme pour faire durer le délicieux supplice de la jeune femme.

Le petit triangle de tissu finit sur les cheville d’Anna, la pointe d’ une langue gourmande remplaça la main curieuse ,les grande lčvres s’ouvrirent comme les pétales d’un bourgeon de rose sous l’effet d’un rayon de soleil , un doux frisson envahit le joli corps, Anna tremblait de tous ses membres, debout devant cette jolie fille qui avait pris possession de son plaisir et qui semblait jouir de cet abandon total, la bouche de sa complice d’un moment, s’attarda sur le petit capuchon de chair dont elle aspira goulűment les perles de miel, un violent orgasme agita le corps  d’Anna  et un jet de liquide d’amour vint inonder la bouche et le visage de la jeune vendeuse , Anna se découvrit femme fontaine …

La vendeuse se redressa, fit un clin  d’œil complice ŕ la jeune femme, et comme une apparition irréelle disparut derričre le rideau de la cabine d’essayage.

Ť Puis-je vous ętre utile mademoiselle ? ť

Devant elle se tenait une femme aux traits fins et agréables, avec, bizarrement les sourcils qui se rejoignaient ŕ la racine du nez, la ressemblance avec la jeune vendeuse était troublante

Ť Heu !!! Non merci madame mais oů est donc  passé la jeune vendeuse ? ť

Ť Mademoiselle je suis seule ici, pour ce que je vends je n’ai besoin de personne ť

Anna prit conscience que le décor autour d’elle n’était plus le męme qu’ŕ son arrivée

Un peu troublée, la jeune femme demanda : ť mais que vendez vous, alors ? ť

Du phantasme, mademoiselle, juste du phantasme …


Retour à La Une de Logo Paperblog